On imagine que les salafs de pacotille vont nous expliquer que tout ceci est normal puisqu’à leurs yeux, il est interdit aux musulmans de critiquer leurs gouvernements respectifs, quoi qu’ils fassent. Ainsi, dans le cas présent, ils ne peuvent que se laisser aller dans le sens des décisions iniques des dirigeants de la Saoudie maudite et de toute manière, s’ils ne le font pas, alors que leurs dirigeants le leur ordonnent, ils se retrouvent au plan religieux, en situation de péché ! Du coup, il n’y a plus de limites dans l’injustice, la trahison, l’illicite… C’est ainsi que l’on se retrouve en totale contradiction avec plusieurs versets coraniques qui enjoignent le musulman à faire le bien et surtout combattre le mal car c’est bien plus difficile et risqué.
L’Arabie saoudite n’a pas fini d’innover en matière de délit d’opinion.
Une véritable purge contre les intellectuels, universitaires et théologiens accusés de non participation à la campagne nationale de dénigrement contre le Qatar bat son plein dans le Royaume.
Depuis trois jours maintenant, la police saoudienne multiplie les arrestations d’universitaires, chercheurs ou écrivains qui sont proches des mouvances islamistes pro-Qatar dans le royaume, avec pour chef d’accusation “le silence sur le Qatar” et la “non-participation à la campagne médiatique contre le Qatar”.
Selon une organisation saoudienne de défense des droits de l’homme Al Qasst, la police du royaume a ainsi arrêté plus de cinquante personnes, parmi lesquelles l’economiste Issam Al Zamel, les théologiens Abdallah Al Maliki, les chercheurs Walid Al Hurini, Mustafa Al Hassan en plus du présentateur télé de la chaine Al Majd, Fahd Al Sanidi.
L’arrestation de Issam Al Zamel a fait l’effet d’une bombe au Royaume, étant donné que cet économiste occupe le poste de conseiller du gouvernement saoudien et qu’il a représenté le royaume dans de nombreux congrès et rencontres internationales y compris récemment.
Cette vague d’arrestations a commencé alors que des dizaines d’écrivains et intellectuels saoudiens ont décidé d’abandonner l’utilisation des réseaux sociaux de peur d’être arrêtés. Alors que d’autres se sont vus obligés de publier des posts sur Twitter et Facebook attaquant le Qatar et ce après qu’il les autorités saoudiennes ont a été de criminaliser ce qu’ils appellent le “silence sur Qatar” et procéder immédiatement à la détention de ceux qui en sont accusés.
Parmi les universitaires, des femmes ont été aussi convoquées et questionnées par la police sur leur opinion quant a la campagne que mène l’Arabie Saoudite contre le Qatar après avoir imposé un embargo sur ce petit pays.
Le site Al Araby al Jadid affirme que le gouvernement saoudien s’apprête à annoncer une “campagne d’épuration culturelle” très prochainement qui se formaliser dans un premier temps par le bannissement de 250 universitaires saoudiens de […]
HuffPost [Algeria]