J’ai longtemps cherché la vérité, jusqu’au jour où j’ai compris que je ne cherchais pas la vérité mais la vie. Pourtant déjà là. Mais confuse. Chercher la vérité c’est tout simplement clarifier la vie.
À chaque fois que l’homme réclame des preuves d’une vie outre-mort, il reçoit des épreuves. Car la preuve est au bout des épreuves, tel un fruit de sagesse cueilli à l’arbre de nos efforts et nos peines.
Dans le grand chaos de l’existence, il y a au fond deux manières d’appréhender la vie. La première, changer le réel en vue de se réconcilier avec lui. La seconde, changer le réel parce qu’on est en guerre contre lui. La science rationnelle relève de la seconde manière.
La science rationnelle est en guerre contre le réel en cela qu’elle veut obstinément le réduire, le soumettre et le plier à des lois mathématiques, à des lois rationnelles, des lois causales, alors qu’il n’est mu que par le don non-causal.
La vérité du réel se trouve dans la réconciliation avec le réel, et cette réconciliation conduit à la plus grande ivresse.
La vérité est une ivresse intérieure que la science rationnelle ne connaîtra jamais.
La vérité est une grâce indicible qui brise tous les dogmes et abolit la dualité, la science rationnelle ne cherche pas cela, elle cherche la non-contradiction dicible qui maintient la dualité. La dualité entre l’énoncé rationnel et ce qu’il prétend énoncer.
Les sciences expérimentales ne peuvent que maintenir la dualité puisque l’expérience scientifique elle-même suppose la dualité, entre l’expérimentateur et le phénomène observé, mesuré et formulé rationnellement.
La science moderne vise non-seulement le maintien de la dualité mais encore sa maîtrise, sa puissance…
On pourrait définir la matière comme une résistance au vide, à la béance. Les scientifiques tentent d’établir les lois rationnelles de cette résistance, postulant que celle-ci répond nécessairement à des lois rationnelles. Mais s’il s’agissait de lois morales… Si cette résistance était une rébellion.
Avant la béance, il y a la béatitude. La béatitude divine. C’est parce qu’à l’origine il y a résistance à cette béatitude qu’il y a béance. C’est la résistance à la béatitude qui fait la béance. On croit résister à la béance alors qu’on résiste à la béatitude.
Résister à la béatitude divine c’est la mort, et lorsque cette résistance devient la plus extrême c’est la science rationnelle exclusive, l’esprit du Serpent, qui veut vaincre scientifiquement la mort, tout en détruisant scientifiquement la vie.
La vie organisée est le prolongement de la vie organique. La vie organisée c’est la rationalité. La vie organique manifeste une liberté mais est vouée à la mort. Et la rationalité veut organiser la vie organique, la sur-organiser, en vue d’échapper à la mort. Mais en la sur-organisant, elle détruit et la liberté et la vie qu’elle manifeste.
Tout comme l’usure détruit la vie en vue d’en tirer profit, la science rationnelle exclusive aussi détruit la vie en vue d’en tirer puissance, maitrise… c’est le même esprit, l’esprit du Serpent. Le Serpent usurier vous injecte de l’argent jusqu’à vous ruiner en intérêts et le Serpent scientifique vous injecte de l’immunité jusqu’à vous rendre vulnérable et à sa merci…
La sagesse est de reconnaître la vie comme le plus inouï de tous les miracles, et ne rien faire d’autre que de déployer ce miracle. L’inverse de l’usurier, postérité du Serpent, qui vous plume, vous ruine et vous tue mathématiquement, scientifiquement.
Être fasciné par cette vermine de postérité du Serpent en complet veston jusqu’à aller voter avec enthousiasme pour le candidat de cette vermine : voilà le terrible châtiment divin infligé aux Occidentaux.
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