Le site de BFM reprend l’information selon laquelle Me Di Vizio a déposé une requête afin de faire annuler les arrêtés obligeant le port du masque en extérieur car ils ne se basent sur aucune disposition sanitaire ou étude médicale scientifique. Rappelons que l’OMS déconseille l’obligation du port du masque par la population générale comme le fait le gouvernement français depuis quelques semaines.
Des recours ont déjà été déposés à Nice, Lyon, Marseille et Paris pour demander l’annulation des arrêtés imposant le port du masque en extérieur.
L’intérêt de porter le masque à l’extérieur est remis en cause. Des personnes ayant été précédemment contaminées par le Covid-19 contestent cette mesure et, constituées en collectif, saisissent la justice.
“Des recours près du tribunal administratif de Paris, de Marseille, de Lyon et de Nice ont été déposés ce mercredi 2 septembre”, annonce dans un communiqué Me Fabrice Di Vizio, avocat du collectif Victimes Coronavirus France.
Le port du masque “sème la confusion”
D’autres recours sont en passe d’être formulés, “aboutissant à une quinzaine”, précise le communiqué. Le collectif reproche au gouvernement d’avoir trop souvent changé de version concernant l’importance du port du masque. Au début de la pandémie, l’exécutif avait en effet affirmé que le masque n’était pas recommandé, excepté pour les professionnels de santé en contact constant avec des malades.
Depuis quelques semaines, le port du masque est devenu obligatoire dans les espaces publics clos et, depuis le 1er septembre, cette protection est imposée à l’école et en entreprise, hormis dans certains cas pour les travailleurs en extérieur, selon le protocole sanitaire. Par ailleurs, de plus en plus de villes ont pris des arrêtés pour rendre le masque obligatoire dehors, dans les rues. D’après Le Monde, 13.200 communes de 88 départements ont opté pour cette mesure comme Lille, Tours ou encore Biarritz.“Pas de consensus sur les masques à l’extérieur”
“Il [le masque] est devenu un sujet semant la confusion. Or, une mesure qui n’est pas comprise ne sera jamais appliquée”, écrivent-ils.
Si le collectif salue “les mesures de juillet instaurant le port du masque obligatoire en lieux clos, notamment dans les magasins”, il ne comprend pas l’élargissement erratique de cette mesure à l’extérieur.
“Alors que le ministère du Travail autorise à enlever le masque dans certaines conditions, alors qu’il n’y a pas de consensus sur les masques à l’extérieur, comment justifier ces arrêtés préfectoraux qui imposent le masque à l’extérieur, ville après ville?” interroge leur avocat…