
Vidéo réalisée par un médecin américain, le docteur Bernard Nathanson, qui a lors de sa vie professionnelle effectué des milliers d’avortements qu’il a amèrement regrettés plus tard. Il nous explique dans cette courte vidéo de 30 minutes pourquoi et comment il en est arrivé à ce changement radical.
Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français, a estimé sur franceinfo, que l’ensemble des gynécologues-obstétriciens ne se reconnaissent pas « dans ces propos d’un autre temps ».
« C’est choquant d’entendre ce genre de propos de la part d’un responsable syndical », a réagi jeudi 13 septembre sur franceinfo Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), après que le docteur Bertrand de Rochambeau a assimilé à un « homicide » l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
« L’IVG doit être défendue »
Dans un reportage diffusé mardi soir sur la chaîne TMC, le président du Syndicat national des gynécologues (Syngof) a indiqué refuser de pratiquer l’IVG : « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », a-t-il déclaré. Interrogé par franceinfo mercredi, il a estimé avoir été piégé par l’émission Quotidien mais a expliqué qu’il ne « reniait pas son point de vue ».
« M. de Rochambeau est responsable syndical. Quand il s’exprime sur un média, il parle au nom de toute une profession.» à franceinfo
Avec ces propos, « c’est toute la profession qui voit son image ternie », a déploré sur franceinfo Jean-Paul Ortiz. « L’IVG doit être défendue », a-t-il souligné.
« Il y a une clause de conscience (…) mais collectivement, les gynécologues-obstétriciens doivent respecter la loi, et si, à titre individuel et personnel, ils ne souhaitent pas le faire parce que cela les heurte, ils ont l’obligation de répondre à la souffrance de la patiente immédiatement en l’orientant vers un autre médecin », a-t-il indiqué.
« Fort heureusement, l’ensemble des gynécologues-obstétriciens, j’en suis sûr, ne vont pas se reconnaître dans ces propos d’un autre temps du docteur de Rochambeau », a conclu Jean-Paul Ortiz.