Atteindre ce niveau industriel de trollage et de haine sur les réseaux sociaux lorsque l’on est le parti présidentiel et que l’on se présente comme les défenseurs de la loi, de la morale, de la lutte contre les fake news… cela relève de la psychiatrie !
La majorité et le chef de l’Etat multiplient les mises en garde contre les fausses informations et les dangers des réseaux sociaux. Dans le monde numérique, des « marcheurs » ont pourtant adopté des méthodes peu en phase avec ces principes.
Groupes privés, partages industrialisés, « cibles » désignées à la « riposte » collective, comptes anonymes démultipliés, faux profils, violence des propos… Depuis l’été 2018 et l’affaire Benalla, certains « marcheurs » qui peuplent les réseaux sociaux ont changé d’attitude : loin de la « bienveillance » préconisée par le chef de l’Etat pendant la campagne présidentielle, une partie de la Macronie numérique s’est durcie et convertie à des méthodes jusqu’alors pratiquées par d’autres acteurs du champ politique, notamment aux extrêmes…