Il y a clairement des manipulations évidentes aux USA pour fragiliser Trump mais il faut dire que les violences policières sont une réalité. Il faut également se rappeler les violences subies par les Gilets jaunes pendant plus d’un an sans jamais donner suite à des condamnations claires des forces de l’ordre.
Après le succès du rassemblement, organisé mardi soir par les proches d’Adama Traoré, le ministère de l’Intérieur cherche à éteindre les polémiques.
Plus de 20 000 personnes dénonçant les violences policières en France se sont réunies mardi soir, devant le palais de justice de Paris. Cette manifestation, interdite au nom de l’état d’urgence sanitaire, était organisée à l’initiative des proches d’Adama Traoré, jeune homme de 24 ans mort en 2016 après son interpellation. Des heurts ont émaillé la fin du rassemblement.
Sur les pancartes, le désormais célèbre slogan « Black Lives Matter » (« Les vies des Noirs comptent »). Derrière elles, entre 22 000 et 25 000 personnes — selon le renseignement — de toutes origines, jeunes, militants, personnalités publiques et Gilets jaunes. Aux yeux des participants, la manifestation initiée par la famille Traoré, mardi soir sur le parvis du tribunal de Paris, faisait écho aux événements américains après la mort de George Floyd, homme noir de 46 ans asphyxié par un policier blanc à Minneapolis. « Quand on se bat pour Georges Floyd, on se bat pour Adama Traoré », a lancé sa sœur, Assa Traoré.
Comme à Minneapolis, le décès du jeune homme de 24 ans après son interpellation en 2016 a donné lieu à une « guerre des autopsies ». Une expertise médico-judiciaire avait d’abord écarté…[…]
Photo d’illustration : Le rassemblement devant le tribunal de Paris à l’appel du comité de soutien de la famille d’Adama Traoré, le 2 juin. © Sipa Press
3 juin 2020