Check news de Libé se plante lamentablement encore et encore !

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La cellule de vérification de l’information du journal Libération – journal préféré des pédocriminels et violeurs d’enfants – s’est encore plantée magistralement en passant à côté de la plus grosse escroquerie scientifique de ce siècle : l’étude « foireuse » du Lancet !
Effectivement, ils auraient pu comprendre qu’il est inconcevable de réaliser une étude sur près de 100 000 patients en un laps de temps si court sans se poser par ailleurs la question du financement. Ils sont d’autant plus ridicules et lamentables lorsqu’ils prennent pour argent comptant les déclarations de Surgisphere qui affirme avoir financé l’étude ! Ok, mais avec quel argent ? Il suffisait de quelques clics pour démontrer que cette société n’avait pas d’existence réelle ; elle n’avait ni le personnel adéquat, ni les moyens suffisants pour réaliser une étude d’une telle ampleur. Cela ne les a pas empêchés de soutenir cette gigantesque arnaque, cette illustration parfaite de la junk science, corrompue depuis maintenant quelques décennies, par les milliards d’argent sale de Big Pharma  !
Avoir été incapable de voir une telle supercherie aussi visible que le soleil au zénith en plein été, démontre à quel point ces gens sont incompétents et ne sont certainement pas là pour débunker quoi que ce soit ou distinguer le vrai du faux ! Il y aura clairement un avant et un après #LancetGate et cet après se fera sans CheckNews…


Les contempteurs de l’étude sur les effets de la chloroquine sur les patients « Covid+ » affirment qu’elle aurait coûté 50 millions d’euros.

L’estimation ne se base sur aucun élément précis et est catégoriquement niée par les auteurs des travaux.

Question posée par Pierre le 25/05/2020

Bonjour,
Une étude publiée dans The Lancet le week-end dernier a mis en avant un risque accru de mortalité pour les patients atteints du nouveau coronavirus et traités à la chloroquine ou l’hydroxychloroquine, en association avec un antibiotique. Depuis, l’OMS a annoncé suspendre les essais menés sur cette molécule et le Haut Conseil de la santé publique a proposé qu’elle ne soit utilisée que pour les essais cliniques.
En réaction, de nombreux partisans du professeur Raoult, fervent défenseur de la molécule qui prône un protocole associant azythromicine et hydroxychloroquine, critiquent l’étude américaine. Parmi les reproches, le fait qu’elle aurait coûté 50 millions d’euros. Le chiffre est avancé par de nombreux internautes, sans aucune source.
Certains internautes mettent en lien à leurs protestations un communiqué du collectif Laissons-les prescrire, groupe de médecins qui réclament de pouvoir soigner des patients « Covid+ » à l’hydroxychloroquine.

OSTER Elizabeth@OSTERElizabeth1

À tous ceux qui brandissent l’étude du Lancet contre l’, une réponse claire de médecins français sur ce qu’elle est réellement : un outil de propagande d’un coût de 50 millions d’euros. Financé par qui selon vous ? https://twitter.com/Laissonslespre1/status/1264172471806316544 

Laissonslesprescrire@Laissonslespre1

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE CE JOUR- commentaires étude Lancet qui est une honte. Très étonnés de la communication du Ministre de la Santé. Serons attentifs à recommandation du HCSP car tout cela commence à devenir très très grave pour ne pas dire plus. #Ethique #hydroxychloroquine

Voir l'image sur Twitter

Contacté par CheckNews, le collectif explique que le coût de 50 millions est une estimation qui repose sur le fait que l’examen d’autant de données est un travail important : « C’est une estimation en fourchette basse du coût d’une étude menée avec autant de dossiers et autant de centres, avec un standard de bonne qualité, c’est-à-dire analyse de chaque dossier, contrôle des données manquantes et vérification des valeurs aberrantes, analyse des événements indésirables avec les standards de pharmacovigilance. »

Pas de financement spécifique

La somme est formellement réfutée par les auteurs de l’étude, qui expliquent à CheckNews « L’étude n’avait pas de financement spécifique. Tous les investigateurs ont donné de leur temps volontairement pour réaliser cette étude pour le bien public. Il n’y a pas eu de financement ni de l’industrie ni d’un groupe politique. »
De nombreux internautes reprochent aussi aux auteurs les conflits d’intérêts déclarés (en page 9 de l’étude). En réalité, la déclaration d’intérêt est une pratique très courante dans le milieu scientifique, permettant aux auteurs et aux lecteurs de connaître les liens susceptibles d’exister.
Pour publier dans la revue The Lancet, il est obligatoire d’effectuer cette déclaration d’intérêts. Omettre sciemment de déclarer ses intérêts peut même conduire à la rétractation de l’étude. The Lancet explique qu’« à la fin du texte, sous un sous-titre “Déclaration d’intérêts”, tous les auteurs doivent révéler leurs liens financiers et personnels avec d’autres personnes ou organisations, même si cela n’est pas lié directement au travail soumis. Des exemples de conflits financiers comprennent le fait d’être employé, d’être consultant, de posséder des actions, de toucher des honoraires, d’avoir été payé pour un témoignage d’expert, d’avoir déposé des brevets ou des applications pour des brevets, d’avoir bénéficié de bourses de voyage, sur les trois années précédant la soumission de l’étude».
Comme nous l’expliquions dans une précédente réponse, la proximité entre des médecins ou chercheurs et laboratoires est courante. Mais les laboratoires listés ici n’ont pas participé au financement de l’étude en question.
Enfin, The Lancet exige aussi comme prérequis à la publication que toutes les sources de financement d’une étude soient listées dans l’article. Ici, c’est le William-Harvey Distinguished Chair in Advanced Cardiovascular Medicine at Brigham and Women’s Hospital, c’est-à-dire le titulaire de la chaire William-Harvey en médecine cardiovasculaire avancée du Brigham and Women’s Hospital.
Ce titulaire, c’est le Dr Mandeep Mehra, l’auteur correspondant de l’étude. Le service communication de l’hôpital explique ainsi à CheckNews que « la chaire a reçu une dotation de 2 millions de dollars [1,8 million d’euros, ndlr], ce qui permet au Dr Mehra d’avoir un budget flexible pour mener des recherches innovantes, y compris l’étude sur l’hydroxychloroquine publiée dans The Lancet ». C’est donc sur les fonds de la chaire que l’étude a été financée, mais sans budget spécifique. Quoi qu’il en soit, elle n’a pas pu coûter 50 millions d’euros puisque le Dr Mehra n’a que 2 millions de dollars pour effectuer toutes ses recherches…
Autre prérequis pour pouvoir publier dans The Lancet : détailler le rôle des sources de financement. Ici, il est écrit que celui-ci « n’a pas eu de rôle dans la conception de l’étude, la collection de données, l’analyse des données, leur interprétation ou l’écriture du rapport ». En effet, la dotation de 2 millions de dollars a été accordée par des philantropes privés qui n’ont donc pas du tout participé à cette étude. « Il n’y a pas eu de financements de laboratoires pharmaceutiques », certifie l’hôpital à CheckNews.
Enfin, comme on peut le lire dans l’étude, le développement et la maintenance de la base de données collaborative sur les suites opératoires, à partir de laquelle les cas ont été étudiés, a été financée par la Surgisphere Corporation, coauteur de l’étude, qui l’a créée et mène d’autres recherches avec cette base.
L’efficacité contre le Covid-19 de l’hydroxychloroquine prescrite par le professeur Didier Raoult n’est pas prouvée. Une récente étude de […]


Photo d’illustration : comprimés d’hydroxychloroquine. Photo John Locher. AP

Pauline Moullot

Libération [Check News]
28 mai 2020

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