L’article était pourtant très clair, il s’agissait de dénoncer l’escalade sécuritaire du régime actuel. Comme par hasard, comme vous pouvez le constater sur l’image à la une de cet article, les mots-clés ont disparu pour laisser place à un titre stérile. Bien entendu, le fond de cet article a également été modifié, car on imagine que des coups de fil ont très vite sonné à la rédaction du journal le plus important de France, exactement comme ça se passe dans les régimes autoritaires africains ! C’est une honte et c’est la énième démonstration de la corruption profonde qui frappe non seulement les grands titres de la presse officielle, mais également des médias en général, télé et radio.
Cette censure démontre aussi à quel point la presse française est à des années-lumière de la presse anglo-saxonne, beaucoup plus libre de critiquer les dérives de l’État, de Big Pharma… Cette censure est d’autant plus inquiétante et lamentable que le monde entier critique la dérive autoritaire du régime actuel, en commençant par l’ONU, la presse internationale… sans oublier de nombreux officiels français comme la contrôleuse générale des privations de liberté, de grands intellectuels, des professeurs de droit, la défenseure des droits, la LDH…
Comme le dit un proverbe algérien, on ne peut pas cacher le soleil avec un tamis, on ne peut pas nier le réel. La presse parisienne est en train de se ridiculiser et de discréditer son métier pour très longtemps, comme l’a fait le corps médical avec la crise du Covid-19. La presse française ne se relèvera pas de sitôt de cette trahison.
Ce 2 mai, @lemondefr a modifié en profondeur les éléments d'un article, très critique envers la macronie, pour en affaiblir le propos. Et ce avec une mise à jour dont la nature a été tue aux lecteurs et lectrices. Par @PaulineBock.https://t.co/tYpTkDWAzA
— Arrêt sur images (@arretsurimages) May 2, 2023