Incroyable mais vrai, un préfet propriétaire de plusieurs appartements et au salaire plus que confortable habite dans une HLM. Ok, parfait. On imagine que pendant qu’il habite quelques années aux frais de la princesse, il pourra ainsi louer un de ses appartements. Si on y ajoute le clown de cardinal Guéant qui récupère un cadeau officiel (peinture) dans son propre cabinet, on a juste envie de vomir. Bref, les amis de Sarközy sont irréprochablement exemplaires ! C’est Ph. Pascot qui va avoir un prochain livre à écrire concernant les délits de fonctionnaires…
Vous imaginez tous que ce préfet est certainement franc-maçon et que ses pratiques sont parfaitement conformes à l’humanisme maçonnique…
Un proche de Nicolas Qarkozy dans une HLM à Puteaux ? La ministre du Logement Emmanuelle Cosse a réagi publiquement ce vendredi : « Cette situation déroge aux principes et aux règles d’attribution des logements sociaux, et est à ce titre totalement inacceptable. » Et d’enfoncer le clou : « Toute la lumière devra être faite sur les conditions dans lesquelles est intervenue cette attribution, et sur les responsabilités en cause. J’y veillerai personnellement.»
De son côté la préfecture se défend dans cette affaire : en 2014 de l’attribution en 2014 un logement du parc de l’Office Public de l’Habitat de Puteaux a été attribué au préfet Alain Gardère, haut fonctionnaire proche de Nicolas Sarkozy. La préfecture souligne ce vendredi qu’elle « n’est pas à l’origine de l’attribution » de cet appartement. Cette question avait été posée lors de la séance du conseil municipal de Puteaux du mardi 5 juillet 2016 par Christophe Grébert, élu municipal d’opposition, à la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud. L’opposant s’étonnait qu’un haut fonctionnaire multipropriétaire et avec des revenus très confortables bénéficie de ce logement. La maire avait répondu qu’il relevait du contingent préfectoral.
Les services préfectoraux rappellent que « les logements relevant du contingent préfectoral sont identifiés par les bailleurs sociaux au moment de leur livraison et sont exclusivement destinés aux publics prioritaires ou aux fonctionnaires sous conditions de ressources. L’État émet alors des propositions pour les personnes répondant à ces conditions à la commission d’attribution de logement (CAL) qui décide des attributions ». « La situation d’Alain Gardère ne rentre dans aucune de ces catégories. Il n’a jamais figuré sur les listes d’allocataires proposés par les services de l’Etat sur le contingent préfectoral relevant de l’OP-HLM de Puteaux », ajoutent-ils. Le préfet a donc demandé à la maire de Puteaux en sa qualité de présidente de l’OP-HLM de […]
Le Parisien