On aura tout vu, tout lu et entendu en cette modernité décadente occidentale imposée à coups de propagande et de bêtise généralisée. Selon les éditorialistes et autres imbéciles de la presse actuelle, le bikini, qui fête son 70e anniversaire cette année, fut un symbole de liberté ! Liberté disent-ils ! La liberté est selon eux dans la seule possibilité de se dénuder en public ! Ah bon ! Léger, comme concept non ? Ça ne peut pas remplir un quart de page d’une agrégation de philosophie cette affaire… La seule chose que l’on gagne en se dénudant en public c’est le fait de devenir impudique ; on y perd, pour être plus juste, sa pudeur et rien de plus.
Comment a-t-on pu descendre si bas dans la bêtise, la futilité et, pour rester poli, la connerie ? La liberté se résume-t-elle à la nudité ? Comme si on ne pouvait pas se mettre nu chez soi, que c’était interdit ?
Coca-Cola a fait mieux sur ses capsules puisqu’ils ont osé un : « Ouvre du bonheur » ! Dans cette expression, qui sonne comme un ordre donné au consommateur, la firme yankee lui promet rien de moins que le… bonheur ! Exit la famille, la spiritualité, l’amitié, la fraternité, la contemplation de la création divine, le travail et la réussite, le savoir… Boire cet élixir gorgé de sucre et contenant un produit cancérigène – le colorant caramel E150d – peut tout amener, sauf du bonheur : caries, surpoids, cancer,… À moins que la chimiothérapie ne soit une partie de plaisir, pourquoi pas mais ça reste à prouver !
Ceci nous rappelle également le coup de propagande raconté par Edward Bernays, cousin de S. Freud, lorsqu’il a voulu imposer la cigarette aux femmes afin de doubler le potentiel du marché aux industriels ! Promettant liberté également et « émancipation », on connaît la suite, on connaît le résultat : des millions de morts par cancer, pour ensuite engraisser les comptes de Big Pharma.
La proposition de libération de la femme occidentale l’a tout au plus transformée en vulgaire femme objet !
La femme qui était au centre de la création, que l’on mettait en valeur avec les pierres précieuses les plus rares, les étoffes les plus subtiles, les parfums les plus enivrants s’est retrouvée, elle, à se mettre en valeur, aujourd’hui, sur de vulgaires pots de yaourt ou sur des capots de voitures, en s’humiliant dans le plus simple appareil… La proposition de libération de la femme occidentale l’a tout au plus transformée en vulgaire femme objet ! Quelle humiliation ! Ne reconnaît-on pas un arbre à ses fruits ?
Reste à poser une question qui nous turlupinera toujours. Oui, le peuple tombe régulièrement dans le panneau puisqu’il croit aux mensonges des propagandistes mais où sont les élites universitaires, les penseurs, écrivains, agrégés formés par la nation ? Mystère plus profond que ceux des cultes grecs…