
Info que j’ai relayée le jour même des délibérations, puisque le Renaudot a été attribué à Y. Moix, révisionniste, tandis que le prix Essai a été décerné à un pédophile. Ainsi, la boucle est bouclée. Ah, le Matzneff !.. Il faut dire qu’il anime une chronique depuis belle lurette au Point de FOG, avec Botul comme Général en chef. Sa chronique s’appelle Le diable dans le bénitier… car n’oublions pas que cette saleté de pédophile se dit chrétien orthodoxe (sic) ! Vous remarquerez dans la liste du jury, de bons amis (ou ex-amis) du nabot : Begbédé, FOG, P. Besson,… On est exactement dans le culte parnassien de l’Art pour lard, dont je parlais dans le webisode #5 de Naboscopie. Sous couvert d’Art, violons donc gaiement des enfants de 5 ans comme l’a fait J. Dugué. Quant à notre ministre de l’inculture, elle était au stade de France pour Urban Pisse 3 avec un homme condamné pour corruption de mineur, un sataniste partouzeur scatophile, nommé Pierre Bellanger. Elle a remplacé un autre ministre de l’aculture, dégueulasse croûton pédophile, nommé F. Mitterrand… Tout est lié, tout a un sens pour ceux qui savent voir.
Vous pouvez signer la pétition ici : http://www.petitions24.net/retirer_le_prix_renaudot_a_gabriel_matzneff_militant_pro_pedophil
Quand le prix Renaudot Essai est attribué à Gabriel Matzneff, défenseur de la pédophilie
LE PLUS. Gabriel Matzneff a reçu le prix Renaudot Essai pour « Séraphin c’est la fin ». Plusieurs dizaines d’années plus tôt, il publiait un autre essai, « Les Moins de 16 ans », au sein duquel il affichait clairement son goût pour les enfants. Les artistes, sous prétexte qu’ils ont du talent, sont-ils au-dessus des lois ? Pour notre chroniqueuse, ce prix est une honte. Édité par Rozenn Le Carboulec Auteur parrainé par Aude BaronLe Prix Renaudot a été attribué à Yann Moix, dont la lettre de soutien à Christiane Taubira est, qu’on apprécie ou pas ce grand mégalo, une lettre que j’aurais aimé écrire. Pas une virgule, pas un mot de trop pour dire l’horreur du racisme dont est victime notre ministre de la Justice.
Les artistes auraient tous les droits
Mais Yann Moix défend des causes que je n’épouse pas toutes, et quand il rejoignait la meute d’intellectuels ou se prétendant tels, qui défendait Roman Polanski, niant et les faits et la victime, promouvant le droit à l’ignominie au nom du génie, je n’approuvais pas et n’approuve pas davantage aujourd’hui.
Ainsi quand Yann Moix salue la victoire de Gabriel Matzneff qui a obtenu, lui, le Prix Renaudot dans la catégorie Essai, en louant « les livres exigeant, et très pointus » dont ils sont, d’après lui, tous deux auteurs, je n’approuve pas davantage.
Honte, honte à ce milieu « de la culture » qui une fois encore, une fois de plus, légitime le pire au nom d’elle-même, absout la puanteur, la turpitude au prétexte du génie.
Les artistes auraient tous les droits, du ballet bleu au viol, quand le type de base, le mec lambda, le gros bâtard qui va sauter les petites filles, ou les petits garçons, lui, ce sera un pédophile, un sale type, une ordure, une merde infâme qui ne mérite que la prison, le cachot et une vie de misère.
Mais, lorsqu’il s’agit d’un « génie », le bâtard se transforme alors, devient « sulfureux », un « nihiliste distingué » qui possède « une intelligence sensible » bien qu’un peu coupable, il est vrai, de « certaines amours » qu’on se gardera bien de nommer, il est un « sniper libertaire », se définit comme un impénitent « philopède », mot qu’il a lui-même créé, synonyme de pédophile.
Est-ce de la sensibilité lorsqu’on se vante d’aimer les enfants ?
Voici ce qu’il écrit dans « Les moins de seize ans » :
« Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être – bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette formule – le véritable troisième sexe. Seize ans n’est toutefois pas un chiffre fatidique pour les femmes qui restent souvent désirables au-delà de cet âge. (..) En revanche, je ne m’imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. (…) Appelez-moi bisexuel ou, comme disaient les Anciens, ambidextre, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais franchement je ne crois pas l’être. À mes yeux l’extrême jeunesse forme à soi seule un sexe particulier, unique. »
Gabriel Matzneff se qualifie lui-même d’amant des enfants, païen imprégné d’orthodoxie, végétarien qui aime la viande, pédéraste qui aime les femmes, et esprit libre qui n’irriterait que les sots.
Sensible ? mon cul oui.
Est-ce de la sensibilité lorsqu’on se vante d’aimer les enfants, de les préférer pubères, et sous la barre des 17 ans ? Est-ce de la sensibilité lorsqu’on s’enorgueillit de la fange sexuelle dans laquelle on se vautre ? De se faire surprendre, vieux croûton, au lit avec une jeune adolescente, encore lycéenne ?
La littérature ne doit pas service d’alibi aux pédophiles
Ah, mais pardon, c’est vrai, je ne suis ni cultivée, ni culturelle, mes mots sont simples, et ma pensée aussi. Je suis de ceux qui ne comprennent pas qu’on ait pu taire les déviances de Trenet, Hugo ou Picasso au nom de leur talent, je fais partie de ceux qui trouvent scandaleux qu’un ministre de la Culture défende un violeur, ou qu’une ministre de la Culture préfère ne pas honorer un mort, Gérard de Villiers, car trop « de gare ». Il est plus flatteur, il est vrai d’aller saluer un Patrice Chéreau, en l’église Saint Sulpice.
Pour moi, génie littéraire, artistique ou pas, un gosse reste et doit rester un gosse, il n’y a pas de « troisième sexe » et un vieux monsieur qui le baise est un pédophile, un pervers, un malade. Et la littérature ne doit pas, comme le disait Denise Bombardier dans une émission de Bernard Pivot où Gabriel Matzneff était invité, servir d’alibi, que si les vieux messieurs attirent les enfants avec des bonbons et que Monsieur Matzneff, lui, les attire avec sa réputation.
Le talent, si talent il y a, ne permet pas tout
Non Monsieur Gabriel Matzneff, les écrivains sulfureux ne sont pas indispensables dès lors qu’il ne s’agit que de justifier leurs turpitudes sexuelles au nom de l’Art, si Monsieur Matzneff, il y a des limites à la littératures, celles de la loi.
Manu livre sur son blog la liste des jurés qui ont donc trouvé normal de récompenser
un auteur prônant la pédophilie, s’en réclame, en fait l’apologie et va même jusqu’à témoigner en faveur d’un pédophile, Jacques Dugué, quelqu’un ayant écrit à propos de la « sodomisation » d’enfants, que « l’enfant qui aime un adulte […] aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu’il aime, d’être uni à lui, par la chair ».
Dans cette liste, on retrouve sans surprise Frédéric Beigbeder, polémiste et poseur professionnel, mais surtout, on y retrouve Franz-Olivier Giesbert, déjà accusé en 2007 d’avoir favorisé le prix de Pennac, mais surtout directeur du « Point », ce journal qui offre une chronique à son « sulfureux » invité, dans une rubrique intitulée « un diable dans le bénitier ». Le hasard fait si bien les choses.
Honte, oui, honte à ce milieu de soit-disant intellectuels qui a moins de bon sens que ma boulangère ou ma grand-mère et qui ose qualifier de « Robespierre » ou de « sots » ceux qui comme moi estiment que le talent, si talent il y a, ne permet pas tout et que la liberté de penser et de dire n’est pas la liberté de faire.
Ces écrivains privilégiés au-dessus des lois
Si ne pas s’extasier sur le couronnement d’un pédophile par des vieillards cacochymes à l’abri de leur pseudo vernis d’intelligentsia fait de moi une empêcheuse de penser en rond, ça me convient très bien.
Faire des choix, c’est donner du sens, disait Aurélie Filippetti ? C’est vrai.
Les jurés ont fait le choix de donner le prix Renaudot à Gabriel Matzneff, donnant davantage de sens au fait que, s’il y a les autres, il y en a surtout quelques-uns, privilégiés et au-dessus de tout, y compris de la loi.
Alors je choisis, moi aussi, je fais le choix de rester du côté des ploucs, de ceux qui lisent SAS, Volkoff ou Dugain, et estiment que sauter des petits garçons ou des petites filles n’est acceptable pas plus par Monsieur Dugenou, que par l’arrogant Monsieur Matzneff.
J’ai choisi. J’ai signé.
Liste du jury, car il est toujours bon de se souvenir des salauds le moment venu :
- Christian Giudicelli
- Dominique Bona
- Franz-Olivier Giesbert
- Georges-Olivier Châteaureynaud
- Jean-Marie Gustave Le Clézio
- Jean-Noël Pancrazi
- Louis Gardel
- Patrick Besson
- Jérôme Garcin,
- Frédéric Beigbeder
- Source :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/968288-quand-le-prix-renaudot-essai-est-attribue-a-gabriel-matzneff-defenseur-de-la-pedophilie.htmlVous pouvez commander le(s) livre(s) en cliquant sur l’image correspondante :