C’est incroyable de voir le GODF, plus puissante obédience maçonnique française, prendre des décisions politiques aussi fortes alors qu’ils s’interdisent dans leur constitution de se mêler justement de politique ; ils ne se cachent même plus, ils font ça en plein jour. D’autant que leur choix qui semble en premier abord humaniste et plein de bons sentiments n’est en réalité que plus criminel car l’ultra libéralisme du bankster Emmanuel Macron, pion de Rothschild, est bien plus criminel et meurtrier que toutes les idéologies modernes qui ont décimé la planète les deux derniers siècles…
Au lendemain du premier tour de la présidentielle qui a qualifié Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le Grand Maître du Grand Orient de France (GODF) Christophe Habas confie à La Lumière sa première réaction à cette situation politique sans précédent.
Comment réagissez-vous au résultat du 1er tour de l’élection présidentielle ?
Nous sommes inquiets de la progression de Marine Le Pen. Sans hésiter, nous appelons à faire barrage au FN en votant pour le seul candidat républicain : Emmanuel Macron. Il s’agit de défendre les fondements de la République, les valeurs démocratiques et laïques, pas la laïcité dévoyée par le FN.
Votre participation au front républicain est-il une évidence ?
Oui mais attention : le front républicain ne résout pas tous les problèmes, notamment la question sociale qui constitue un enjeu majeur. Le risque, c’est que les Français qui se sentent exclus par le chômage et par la disparition des services publics ne soient pas pris en compte. Attention au néolibéralisme non régulé ! Nous espérons sans équivoque qu’Emmanuel Macron soit le prochain président de la République et nous aurons ainsi cinq années de répit pour œuvrer en faveur d’une société où la question sociale figure au centre. Sinon, Marine Le Pen l’emportera en 2022.
Comment analysez-vous le refus d’appeler à voter contre le FN de Jean-Luc Mélenchon, le seul candidat franc-maçon, membre du GODF ?
J’aurai préféré qu’il s’engage spontanément en faveur du seul vote possible : Emmanuel Macron. J’espère qu’il le fera. Il a choisi de poursuivre sa campagne de dénonciation du néolibéralisme avant toute consigne de vote. Notre position est donc différente. Il n’empêche qu’Emmanuel Macron devra entendre les voix favorables à une régulation du capitalisme, à une redistribution des richesses, à la lutte contre les inégalités sociales. Le front républicain est un réflexe indispensable mais ne nous dispense pas de traiter les causes du vote FN.