Cette extraordinaire interview de quelques minutes des présentateurs de la matinale de France Inter démontre à quel point les interviews politiques ne servent à rien car elles ne sont qu’un prétexte pour enchaîner des éléments de langage creux et de répondre systématiquement à côté de la question. Léa Salamé le dit elle-même, elle a vécu un moment de radio extraordinaire peut-être le plus important de sa carrière puisque rien n’était verrouillé et que Monsieur Nicolas Hulot était sincère. Tout est dit ! En d’autres termes, au quotidien, tout est verrouillé et rien n’est sincère !
D’autant que les journalistes n’insistent presque jamais et que le temps imparti est très court, les empêchant d’aller au fond des choses. N’oublions pas que ces journalistes, qu’ils soient hommes ou femmes, ont des liens avec les politiciens puisque l’on peut constater qu’ils partagent très régulièrement le même lit !
Léa Salamé, co-présentatrice de la matinale de France Inter, raconte sa surprise lors de l’annonce en direct mardi par Nicolas Hulot de sa démission du gouvernement.
« C’est vrai qu’on avait senti quelque chose de particulier, de différent, une colère froide… Mais à aucun moment on a senti qu’il allait nous annoncer sa démission », raconte mardi 28 août la co-présentatrice de la matinale de France Inter, Léa Salamé, après l’annonce du départ de Nicolas Hulot. « On voit un Nicolas Hulot qui est au bord des larmes, sa voix est sourde, son visage est fermé. Et là, quelle ne fut pas notre surprise ! », explique-t-elle dans une vidéo partagée par la radio sur les réseaux sociaux.
C’est « le moment de radio le plus fort que j’ai vécu », ajoute la journaliste. « C’est-à-dire le moment de la surprise, le truc pas verrouillé… C’est totalement sincère.»
« Vous avez un homme qui dit “sincèrement, je ne peux pas continuer, je suis trop seul, je n’y arrive pas” ». Léa Salamé France Inter
« Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas unique », abonde Nicolas Demorand dans cette vidéo. « En tout cas, moi, je n’ai pas le souvenir d’une démission de cette nature.» « J’ai l’impression que c’est l’interview-testament de cette partie de sa vie politique », estime le journaliste de France Inter.