On nous fait croire que c’est une affaire anecdotique qui ne concerne que quelques fous responsables d’une dérive ponctuelle mais pas si grave alors qu’il est très compliqué de trouver plus grave comme association de malfaiteurs ! Le réseau de ces mafieux est si puissant que les coupables sont des ex de la DGSI ou de l’armée et qui ont des liens avec les plus hautes sphères judiciaires, policières…
La rocambolesque information judiciaire parisienne sur une officine criminelle dirigée par des francs-maçons et suspectée d’au moins un assassinat a été élargie à deux nouveaux contrats potentiels, a appris l’AFP jeudi 5 mai de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.
Cette enquête, qui avait démarré fortuitement fin juillet 2020 avec l’évitement d’une possible tentative d’assassinat d’une coach en entreprise à Créteil, a été successivement élargie à de nombreux autres faits. La cellule est suspectée d’avoir ordonné l’assassinat du pilote de rallye Laurent Pasquali en 2019; un projet d’assassinat d’un « syndicaliste gênant » de la CGT à Bourg-en-Bresse la même année ; de projets criminels visant le maire de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) Sylvain Berrios ou un opposant congolais au président Sassou Nguesso, Ferdinand Mbaou, etc.
Vol et violentes agressions
Récemment encore, deux nouveaux projets potentiels ont été ajoutés. Le premier est une violente agression perpétrée en janvier 2020 par deux individus dans le sud de la Seine-et-Marne contre un homme qui avait fait auparavant l’objet, avec son compagnon, de menaces de mort. Le mobile de l’agression pourrait être le recouvrement d’une dette supposée de 300.000 euros. Et au moins l’un des exécutants présumés de l’officine criminelle, Yannick P., est soupçonné d’être impliqué dans cette agression. Instruit à Melun jusque-là, ce dossier a été transféré à Paris mi-mars.
Le second dossier, rattaché à cette enquête depuis juin 2021, concerne une cadre d’un constructeur automobile, Caroline D. Sébastien L., l’un des principaux hommes de main de la cellule, a indiqué l’avoir agressée, déguisé en livreur de pizzas, et lui avoir dérobé son ordinateur portable en septembre 2018 dans le Val-d’Oise. D’après des éléments du dossier dont l’AFP a eu connaissance, Daniel B., un autre protagoniste central du dossier, a indiqué début mars en audition avoir confié à Sébastien L. la mission de « récupérer l’ordinateur » de Mme D., dans le cadre d’un contrat d’intelligence économique qui aurait été confié à la cellule par une entreprise.
Placée en garde à vue en janvier, la dirigeante de cette entreprise a contesté avoir « demandé des informations sur Caroline D. ou son agression ». Elle a été laissée libre sans poursuites à ce stade. Par ailleurs, une nouvelle personne a été mise en examen le 14 avril, notamment pour « complicité de tentative de meurtre en bande organisée », portant à seize le nombre de mises en cause. Il s’agit de Nicolas S., armurier de profession, suspecté d’avoir fourni l’arme dont disposaient les deux hommes suspectés de la supposée tentative d’assassinat déjouée de juillet 2020 qui visait la coach en entreprise.
Photo d’illustration : L’enquête a été élargie à de nombreux autres faits. Brian Jackson / stock.adobe.com
5 mai 2022