On le sait depuis longtemps : les couches sont réalisées à partir de dérivés de la pétrochimie. La peau des bébés étant très très fine et très perméable, vous imaginez bien que ces produits vont passer dans la circulation générale, d’autant que la couche est occlusive et qu’elle fait augmenter la température et le taux d’humidité ; rien de tel, en somme, pour accroître la perméabilité. Quant à la température qui s’élève au dessus de 37°c, elle abîmera les tissus gonadiques chez les garçons comme chacun le sait car très sensibles à la hausse de température.
Des tests menés en laboratoire sur des couches de la marque Pampers, leader du marché, révèlent la présence de composants dérivés du pétrole, potentiellement dangereux pour l’enfant.
C’est la marque de couches leader du marché. Pourtant, leur usage ne serait pas sans danger pour la santé des bébés. Une étude menée par l’Asef, l’Association santé environnement France, et par Love and Green, une marque de couches écologiques, révèle que des produits toxiques se cachent dans la composition des célèbres couches Pampers.
Composants cancérogènes
Selon les tests effectués en laboratoire, relayés par Le Parisien, les couches de cette marque phare du marché contiennent des HAP, hydrocarbures aromatiques polycycliques, à savoir du benzo anthracène et du chrysène, deux composants dérivés du pétrole et que l’Union européenne (UE) considère comme cancérogènes. Les couches Pampers en contiennent 0,2 mg/kg, un taux très faible, situé sous les seuils fixés par l’UE.
Utilisés pour protéger les fesses des bébés des irritations de la peau liées au port des couches, les HAP apparaissent sous le nom de “pétrolatum” sur les emballages, explique Le Parisien. Egalement connu sous le nom de vaseline, cet ingrédient est un “émollient qui assouplit et adoucit la peau”, selon le site de L’Observatoire des cosmétiques.
Un risque insidieux
Pour la directrice de l’Asef, Ludivine Ferrer, le risque pour les enfants est important, car insidieux. “Si l’effet était immédiat, il y a bien longtemps que les producteurs auraient changé leurs méthodes de fabrication”, estime-t-elle auprès du Parisien, ajoutant que ces HAP sont responsables de “la hausse de maladies chroniques comme les cancers ou l’infertilité”.
Pour Ludivine Ferrer, bien que les taux utilisés soient légaux, le danger reste présent. Ces ingrédients […]
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