Il est très curieux de voir ce clown de Martin Hirsch se réveiller à la réalité du conflit d’intérêt en mars 2016. Idem pour le stress au travail et les suicides récents de médecins…
Le dessin de une initial a été retirée car son auteur, M. Frédéric Deligne, nous a informés par courriel qu’il ne voulait pas qu’on l’utilise et nous somme de le retirer au plus vite ! C’est rarissime comme demande d’autant qu’elle s’adresse à un site lanceur d’alerte reconnu dans le domaine de la santé ; et il est vrai qu’elle va contribuer à changer les mentalités et faire pression sur Big Pharma.
L’APHP évoquent des « rémunérations annexes, parfois opaques et élevées » qui placent les professionnels de la santé dans « des situations à risques ».
Une partie des médecins des Hôpitaux de Paris présentent des risques de conflits d’intérêts. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) dresse ce constat dans une enquête interne dévoilé lundi 28 mars, rapporte Le Monde. En cause, le financement par les laboratoires de la formation continue des médecins ou encore la prise en charge des trajets des praticiens se rendant à des congrès médicaux.
Les essais cliniques sont eux aussi pointés du doigt dans ce rapport. Certains médecins doublent en effet leur salaire en participant au développement de nouveaux médicaments, une activité rémunérée par des honoraires non contrôlés.
Les activités rémunérées par les industriels soumises à autorisation ?
« Les rémunérations annexes, parfois opaques et élevées, sont des stimulants suffisamment importants pour que des professionnels se placent, de plein gré ou malgré eux, dans des situations à risques », conclut cette enquête.
Pour remédier au problème, le rapport propose de soumettre les activités extérieures des médecins à une autorisation de l’APHP et de les limiter à « 5 à 10 heures hebdomadaires ». Autre piste envisagée : la mise en place d’une « structure neutre », par exemple une fondation pour la recherche, qui permettrait de conserver l’aide financière des laboratoires tout en coupant leur lien direct avec les médecins.
« Il n’est pas question de couper toute relation avec les industriels, cela nuirait à la recherche et au progrès médical, conclut Martin Hirsch, le directeur général de l’APHP. Mais il faut clarifier certaines situations. Il faut que toute activité rémunérée au profit d’un industriel soit déclarée et bien soumise à autorisation préalable. »
France TV Info