Cette vidéo initialement réalisée pour montrer et dénoncer la cruauté exercée sur les animaux dans les abattoirs a été finalement supprimée par Youtube, en raison des images horribles qu’elle véhiculait. Ce sont, certes, des images insoutenables, mais ce n’est pas en se voilant la face qu’on peut venir à bout de ces excès indignes de la personne humaine. Et dire que cet état et certains politiciens malveillants s’emploient à faire passer le halal pour de la cruauté, (sans JAMAIS, d’ailleurs, parler du casher, allez savoir pourquoi…) !
L’association de défense des animaux L214 dénonce dans une nouvelle vidéo choc des actes de cruauté sur des veaux et des agneaux, dans un abattoir des Pyrénées-Atlantiques (Mauléon-Licharre).
CRUAUTÉ. Tournées au mois de mars 2016, juste avant Pâques (synonyme de pic de consommation de la viande d’agneau), ces images révèlent les pratiques de mise à mort des agneaux de lait, ainsi que l’abattage de veaux et de bovins, dans l’abattoir de Mauléon-Licharre (64) certifié bio et qui met en avant Label Rouge et l’IGP (Indication Géographique Protégée). Cette vidéo est une nouvelle fois due à l’association de défense des animaux L214, qui entend continuer de dénoncer les maltraitances illégales ayant lieu dans les abattoirs français. Par ailleurs, « L214 porte plainte contre l’abattoir auprès du TGI[Tribunal de Grande Instance] de Pau pour des faits de maltraitances, de sévices graves et d’actes de cruauté et dépose un référé expertise auprès du tribunal administratif de Pau pour faire la lumière sur la responsabilité des services vétérinaires qui n’ont pas identifié ou stoppé les infractions flagrantes captées sur les vidéo. » On y voit en effet des animaux mal étourdis, réagissant au couteau, saignés alors qu’ils sont encore conscients. Un agneau est même écartelé vivant. « Loin d’être des exceptions, les infractions relevées sont dénoncées depuis des années par différentes ONG s’appuyant, entre autres, sur les rapports de l’Office Alimentaire et Vétérinaire (OAV) de la Commission européenne qui soulignent de graves manquements à la réglementation, des carences dans les contrôles des services vétérinaires et l’absence de suivi et de sanctions dissuasives, écrit l’association dans un communiqué. C’est pourquoi, L214 demande une transparence effective des abattoirs par la mise en place d’outils qui permettent aux ONG et aux citoyens d’exercer un droit de regard« . Selon l’article 521-1 du code pénal, les auteurs d’actes de cruauté sur animaux domestiques risquent deux ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende.
Morgane Kergoat – Sciences et Avenir