La pression de la fiscalité est en train d’exploser en France puisque nous sommes en train d’atteindre la moitié de toute la richesse du pays qui disparaît dans les coffres du Trésor public qui, curieusement, ne cesse d’expliquer que les caisses sont vides ! Nous vivons un paradoxe extraordinaire qui consiste à expliquer à longueur de journée que nous n’avons plus les moyens de nos politiques sociales, alors que l’imposition fiscale a été accrue de manière historique, jamais égalée ! Il faut bien comprendre que la France allait beaucoup mieux il y a à peine deux décennies avec une imposition beaucoup plus faible et des services publics extrêmement efficaces et riches. Que s’est-il passé depuis ?
C’est le plus grand braquage de tous les temps jamais réalisé et que curieusement on laisse faire car c’est l’État qui nous l’impose sous couvert de légalité et d’intérêt public. Rappelons que le racket de la mafia se fait sous couvert de sécurité de protection. Faut-il également ajouter que ce matraquage fiscal est extrêmement mauvais pour l’économie, il est destructeur d’emplois et de richesses ; ceci ne durera donc pas éternellement et c’est tant mieux.
Pour la première fois de l’histoire, les prélèvements obligatoires ont dépassé les 1000 milliards d’euros en France en 2017, soit plus de 45% du PIB, le plus haut niveau jamais atteint.
Les prélèvements obligatoires ont dépassé pour la première fois la barre des 1.000 milliards d’euros en France en 2017, année de transition entre le quinquennat Hollande et celui d’Emmanuel Macron, selon un rapport parlementaire sur le projet de budget 2019.
D’après ce document, publié vendredi par le rapporteur du budget Joël Giraud (LREM) et repéré par le journal Les Echos, l’ensemble des impôts et cotisations recouvrés par les administrations publiques ont atteint cette année-là 1.038 milliards d’euros.
C’est 43,3 milliards de plus que le chiffre atteint en 2016 (994,7 milliards), 59,6 milliards de plus qu’en 2015 (978,4 milliards) et surtout 368,5 milliards de plus qu’en 2002, précise le rapport.
Une « évolution spontanée » des recettes fiscales
En pourcentage du produit intérieur brut (PIB), le taux de prélèvements obligatoires a atteint cette année-là son “point le plus haut”, avec 45,3% du PIB. Les cotisations sociales ont pesé pour 37% des prélèvement obligatoires et les impôts pour 63%.
Ce taux doit retomber à 45% du PIB en 2018 et à 44,2% du PIB en 2019, en raison des baisses d’impôts décidées par le gouvernement (taxe d’habitation, impôt sur le fortune, flat tax). Malgré tout, la quantité d’impôts et cotisations recouvrés par l’État, les collectivités et la sécurité sociale devrait continuer à augmenter, pour atteindre 1.057 milliards d’euros en 2018 et 1.070 milliards en 2019.
Cela s’explique par l’« évolution spontanée » des recettes fiscales, souligne Joël Giraud dans son rapport, destiné à éclairer les parlementaires sur le projet de loi de finances, qui sera débattu à l’Assemblée nationale à partir de lundi.
Les rentrées d’impôts augmentent en effet quand l’activité économique croît, la bonne tenue de l’économie stimulant notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt sur le revenu, lié au salaire.
Le taux de croissance attendu pour cette année comme pour l’an prochain (1,7% dans les deux cas selon le gouvernement) laisse entrevoir une hausse des recettes fiscales en volume supérieure aux baisses prévues par le gouvernement.
Selon les calculs du rapporteur, l’évolution spontanée des recettes devrait ainsi avoisiner les 29,8 milliards en 2018, tandis que les baisses liées aux […]