Sans vouloir juger la vie de cette dame à qui nous ne souhaitons que du bien, il reste tout de même assez extraordinaire de constater l’existence d’une telle population de drogués, voyous, taulards ou ex-taulards dans les familles des élites politiques au pouvoir, actuellement. C’est pareil pour ce qui est de l’élite intellectuelle puisque la sœur de Botul a eu quasiment le même parcours…
Cadette du Premier ministre, Giovanna Valls Galfetti témoigne de son parcours d’ancienne junky qu’elle a raconté dans un livre.
Elle prolonge le débat auprès de jeunes à La Seyne.Le parcours de Giovanna Valls Galfetti est impressionnant, celui d’une femme qui est revenue d’un pays infernal, d’une prison de souffrances: celle de la drogue.Après avoir témoigné dans un livre autobiographique paru en France il y a un an, Giovanna Valls Galfetti continue de prendre la parole.
Née à Paris d’une mère italienne et d’un père espagnol, Giovanna Valls Galfetti est aussi la sœur de Manuel Valls.
Si elle le répète volontiers, c’est comme pour évacuer toute tentative de la conduire sur un terrain politique.
Son propos à elle est le témoignage, elle revient sur sa vie et sur l’enfer des drogues qu’elle a connue dans un entretien exclusif à Var-matin.
Une dépendance à l’héroïne, c’est ce qui ,aujourd’hui, la pousse à parler aux jeunes pour qu’ils ne « se fassent pas accrocher« .
« Mon frère quand il est né, ma mère ne s’attendait pas à ce qu’il devienne Premier ministre. La drogue cela peut arriver à n’importe qui, dans n’importe quel milieu », explique-t-elle.
Un enfer qui lui a, à l’époque, presque coûté la vie: « A 40 ans, les médecins en prison m’ont dit que si je continuais, j’avais 15 jours à vivre. Je ne faisais que 34 kg.«