Le Pr Martin Kulldorff, enseignant à la Harvard Medical School, affirmait en novembre 2020 que les “différentes politiques de confinement ont eu et auront des résultats catastrophiques pour la santé publique des citoyens concernés, il faudrait au contraire privilégier une « Protection Ciblée » des personnes à risque et déconfiner le reste de la population“. En d’autres termes, on savait déjà ce qui allait arriver, du moins certains. Pourtant, les plus décérébrés et hystériques des covidiots voulaient rallonger les périodes de confinement et en imposer d’autres, ils portent entièrement la responsabilité de ce massacre qui arrive. Ce sont des centaines de milliers de morts qui seront comptabilisés par manque de soins, par retard de dépistage, ce qui n’est rien d’autre qu’un génocide. D’autant qu’une partie des personnes qui vont mourir de cancers sont des personnes jeunes alors que la moyenne des décès du Covid-19 se situe au-dessus de l’espérance de vie européenne ! En d’autres termes, ces choix sanitaires n’avaient aucune raison d’être imposés, on ne sacrifie pas des trentenaires et des quadragénaires pour sauver des nonagénaires !
Des experts ont averti que l’Europe serait confrontée à une « épidémie de cancer » si des mesures urgentes n’étaient pas prises pour stimuler le traitement et la recherche, après qu’environ un million de diagnostics ont été manqués pendant la pandémie.
L’impact du Covid-19 et l’attention qui lui a été portée ont mis en évidence des « faiblesses » dans les systèmes de santé et dans le paysage de la recherche sur le cancer à travers le continent. Si ces faiblesses ne sont pas traitées de toute urgence, les résultats en matière de cancer reculeront de près d’une décennie, selon des experts scientifiques et de santé de premier plan.
Un rapport intitulé « European Groundshot – Addressing Europe’s Cancer Research Challenges : a Lancet Oncology Commission », a réuni un large éventail de patients, de scientifiques et d’experts en soins de santé ayant une connaissance approfondie du cancer en Europe.
Selon les experts, l’une des conséquences inattendues de la pandémie a été les effets néfastes que la réaffectation rapide des services de santé et les fermetures nationales, ainsi que leurs séquelles, ont eu sur les services de cancérologie, la recherche sur le cancer et les patients atteints de cancer.
« Pour souligner l’ampleur de ce problème, nous estimons qu’environ 1 million de diagnostics de cancer ont pu être manqués en Europe pendant la pandémie de Covid-19 », écrivent-ils dans The Lancet Oncology. « De nouvelles données indiquent qu’une proportion plus élevée de patients sont diagnostiqués à des stades de cancer plus avancés qu’avant la pandémie, en raison de retards importants dans le diagnostic et le traitement du cancer. Ce changement de stade du cancer continuera à mettre à rude épreuve les systèmes européens de lutte contre le cancer pendant les années à venir.
« Ces problèmes finiront par compromettre la survie et contribueront à une qualité de vie inférieure pour de nombreux patients européens atteints de cancer. »
Le rapport a analysé les données et constaté que les cliniciens ont vu 1,5 million de patients cancéreux de moins au cours de la première année de la pandémie, et qu’un patient cancéreux sur deux n’a pas bénéficié d’une intervention chirurgicale ou d’une chimiothérapie en temps voulu. Environ 100 millions de dépistages ont été manqués et on estime qu’un million de citoyens européens pourraient avoir un cancer non diagnostiqué en raison de ce retard.
« Nous estimons qu’environ un million de diagnostics de cancer ont été manqués en Europe pendant la pandémie de Covid-19 », a déclaré le professeur Mark Lawler, de l’université Queen’s de Belfast, président et auteur principal de la commission. « Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour retrouver ces cancers manquants.
« En outre, nous avons constaté un effet paralysant sur la recherche sur le cancer, avec des laboratoires fermés et des essais cliniques retardés ou annulés lors de la première vague de pandémie. Nous craignons que l’Europe ne se dirige vers une épidémie de cancer au cours de la prochaine décennie si les systèmes de santé et la recherche sur le cancer ne deviennent pas de toute urgence des priorités. »
L’invasion de l’Ukraine par la Russie représente un autre défi de taille pour la recherche sur le cancer en Europe, indique le rapport. La Russie et l’Ukraine sont deux des plus grands contributeurs à la recherche clinique sur le cancer dans le monde. La Commission prévoit également que le Brexit aura un impact négatif sur la recherche européenne sur le cancer.
Photo d’illustration : Un scientifique dans un laboratoire à Bilbao, en Espagne. Le rapport avertit que les systèmes de santé et la recherche sur le cancer doivent être prioritaires de toute urgence pour éviter une épidémie à l’échelle européenne. Photo : Europa Press News/Getty Images
Andrew Gregory, Rédacteur santé
15 novembre 2022
Titre de l’article original en anglais : Europe faces « ancer epidemic » after estimated 1m cases missed during Covid
Traduction : Lelibrepenseur.org avec DeepL Translator