Très lente à la détente la justice lorsqu’il s’agit des crimes de Big Pharma ; bizarrement, elle réagit vite pour cette histoire de Levothyrox alors qu’il n’y a même pas eu encore de morts. Quand on pense que l’affaire du Mediator et ses milliers de morts n’est pas encore terminée…
Cette perquisition est menée dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte pour « tromperie aggravée, atteintes involontaires à l’intégrité physique et mise en danger de la vie d’autrui ».
Une perquisition a débuté, mardi 3 octobre au matin, au siège du laboratoire Merck Serono, à Lyon, selon les informations de France 3. Merck est le fabricant du Levothyrox, médicament destiné aux patients souffrant de troubles de la thyroïde, dont la nouvelle formule a provoqué de nombreux effets indésirables. La perquisition est menée par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte pour « tromperie aggravée, atteintes involontaires à l’intégrité physique et mise en danger de la vie d’autrui ».
Fin septembre, 62 plaintes ont été déposées et confiées au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Marseille. Crampes, maux de tête, vertiges, perte de cheveux : les témoignages sur les effets indésirables de la nouvelle formule du Levothyrox, mise sur le marché français fin mars, se sont multipliés ces derniers mois, au point de devenir un enjeu sanitaire majeur pour le gouvernement.
Après ces plaintes, l’ancienne version du Levothyrox, médicament utilisé par trois millions de Français, était de nouveau disponible lundi, mais en quantité très limitée, au risque de provoquer une pénurie.
France TV Info / AFP