Encore une fois, nous sommes gouvernés par des agents de la CIA, il n’y a plus d’État en France, juste des supplétifs de Washington qui sont placés à des postes stratégiques afin d’affaiblir la France. Si on ajoute à ce nouveau scandale celui de McKinsey, on comprend qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion France et que l’Élysée est contrôlé par les Yankees.
Le second mandat d’Emmanuel Macron a mal débuté, avec un remaniement forcé du fait de l’échec aux législatives de trois de ses ministres.
Mais voilà que le souvenir de la cohorte des membres de son gouvernement embourbés dès 2017 dans des problèmes judiciaires se rappelle au Président. Richard Ferrand, François Bayrou et Marielle de Sarnez (décédée depuis) avaient quitté le premier gouvernement macroniste quelques semaines après sa formation. D’autres avaient rapidement rejoint la chronique judiciaire (la ministre de la Culture Françoise Nyssen ou le haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye). Autre ministre météorite : Sylvie Goulard. La patronne des Armées avait démissionné le 17 juin 2017 après un mois seulement passé à la Défense. Mise en cause dans l’affaire des assistants parlementaires européens pour des faits relatifs à son mandat à Strasbourg (2009-2017), elle avait rendu son tablier et remboursé une partie des sommes versées à celui qui travaillait en fait pour le Modem. Mais sans rancune, Emmanuel Macron l’avait nommée sous-gouverneure de la Banque de France, l’un des plus beaux fromages de la République…
Photo d’illustration : Sylvie Goulard à Suresnes, le 18 juin 2017, quand elle était ministre des Armées. (Laurent Troude/Libération)
22 juin 2022