LINKY : cinq maires de Haute-Garonne s'unissent contre le compteur !

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Il est très curieux de constater la présence de ce type d’article dans la presse-papier régionale mais jamais ou presque dans les médias télé ! Il s’agit clairement d’une censure assumée afin de ne pas faire flamber ce mouvement de refus d’installation de cette énième escroquerie de l’État.


Les élus de Haute-Garonne revendiquent la liberté publique des élus d’accepter ou non l’installation des nouveaux compteurs électriques communicants Linky.

Bon nombre d’arrêtés municipaux ont déjà été validés par le Tribunal administratif au nom de cette fameuse liberté de choisir.

Le lundi 19 novembre au matin, ils étaient quatre élus, dont trois maires, à s’être réunis dans la mairie de Rieumes (Haute-Garonne) car ils souhaitent que soit reconnue en justice leur « liberté d’accepter ou pas l’installation des nouveaux compteurs électriques communicants » Linky. Ils sont au départ cing maires de Haute-Garonne, Jennifer Courtois-Périssé (maire de Rieumes), Christophe Lubac (maire de Ramonville Saint-Agne), Arnaud Lafon (maire de Castanet-Tolosan), Joseph Carles (maire de Blagnac) et Thierry Suaud (maire de Portet), à revendiquer leur liberté de choisir. Comme le rapporte La Dépêche, ils veulent remettre dans le débat la notion de liberté publique.

Le départ de leur grogne est fondé sur la décision du juge administratif de Toulouse qui en septembre dernier refusait le « droit de refus » pur et simple des usagers à s’opposer à l’installation d’un compteur Linky à Blagnac. Pour le maire de Ramonville Christophe Lubac, « nos concitoyens nous ont fait remonter des doutes sur le compteur Linky ». Il estime que « si l’État et Enedis ont un contrat qui les lie, les citoyens ont le droit d’être informés et, à partir de là, d’être d’accord ou pas sur la pose des compteurs Linky ». Arnaud Lafon (maire de Castanet-Tolosan) souhaite passer au-dessus du droit français en « faisant référence dans nos nouveaux arrêtés à la Charte européenne des droits fondamentaux ».
Une justice française qui semble pourtant commencer à reconnaître cette liberté de choisir des élus. La Dépêche rappelle que des arrêtés municipaux ont été validés par le Tribunal administratif en se fondant sur cette liberté de choix. Un principe dont se prévalent déjà des villes telles que Bayonne. Pour justifier leur décision, les élus assurent ne faire que suivre les revendications de leurs administrés. “Si nous prenons tous ce genre d’arrêtés, c’est que nombre de nos concitoyens nous ont sollicités”, précise Jennifer Courtois-Périssé, la maire de Rieumes.

« Laisser la possibilité au citoyen de dire oui ou non »

La réunion des élus à Rieumes a un but : pousser la justice à établir une jurisprudence claire en la matière : « Nous en appelons à une nouvelle jurisprudence qui vienne exprimer la position de la juridiction administrative face au déploiement du compteur Linky ». Face aux doutes des administrés de ces communes de Haute-Garonne sur la question des données personnelles mais aussi de la santé publique, Christophe Lubas estime qu’« on doit laisser la possibilité au citoyen de dire oui ou non ». Jennifer Courtois-Périssé insiste : « C’est pas une démarche contre mais pour que chacun puisse exprimer sa liberté de choix ».


  –  Capital
 

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