Ainsi donc, après avoir passé 6 années en cycle primaire, en se rendant en classe 4 jours par semaine pour s’initier aux mathématiques et les étudier, une activité nécessitant une dépense annuelle de 60 milliards d’euros afin de payer 1.2 million de salariés ainsi que les infrastructures, un élève de 6ᵉ qui rentre au collège n’est toujours pas capable de différencier les nombres entiers et les nombres décimaux ! C’est à peine croyable ! C’est une véritable entreprise de sabotage et de destruction qui a été mise en place par le ministère de l’Éducation nationale et qui nécessite une révolution immédiate. Que font-ils en salle de classe pendant tout ce temps ? À quoi servent les enseignants ? À part se faire harceler et regarder des vidéos pornographiques sur leurs Smartphones, à quoi sert donc l’école ?
Malgré ce constat catastrophique qui peut d’ailleurs être doublé avec celui de la non-maîtrise de la langue française, les autorités n’ont rien trouvé de mieux que d’intégrer de l’éducation sexuelle en école primaire, car c’est une priorité ! Le transgenrisme doit être étudié et enseigné aux enfants, c’est une nécessité vitale pour l’avenir de la nation ! On marche sur la tête puisque nous sommes dirigés par des démons, des bêtes sauvages qui ne cesseront d’agir que lorsqu’il n’y aura plus rien à détruire, absolument rien.
« Combien y a-t-il de quarts d’heure dans 3/4 d’heure ? » À cette question apparemment simple, seule la moitié des élèves qui entrent en sixième trouve la bonne réponse.
Dans une note d’alerte publiée le 20 septembre, le Conseil scientifique de l’Éducation nationale (Csen), présidé par le neuroscientifique Stanislas Dehaene, conclut à une « inquiétante mécompréhension » des nombres et surtout des fractions de la part des élèves qui sortent de l’école primaire.
Pour beaucoup, « les nombres décimaux et les fractions n’ont aucun sens. Or, la compréhension de ces outils mathématiques est indispensable à la mesure de n’importe quelle dimension physique », souligne le Conseil scientifique, qui appuie son constat sur les évaluations pratiquées à l’entrée en sixième, notamment un test informatisé, consistant à placer différents nombres sur une ligne numérique graduée. Un test qui « oblige à réfléchir à la grandeur que ces nombres représentent, alors que trop d’élèves se contentent de les manipuler sans nécessairement en comprendre le sens », explique la note. Sur une ligne graduée de 0 à 5, seuls 22 % placent correctement la fraction 1/2. Les erreurs révèlent aussi « une vaste confusion entre différents types de nombres », et « une méconnaissance du sens des symboles ». Les élèves confondent ainsi 1/2 avec 1,2, ou encore 2/1 avec 2,1. Ils se trompent également dans les calculs avec les nombres décimaux : beaucoup pensent que 0,8 + 1 fait 0,9.
Ce déficit de compréhension concerne tous les milieux sociaux. S’il atteint 85 % en éducation prioritaire, il reste élevé (75 %) hors éducation prioritaire et dans les écoles privées. Les filles, elles, font beaucoup plus d’erreurs que les garçons. Le Conseil scientifique constate par ailleurs qu’« aucune évolution positive » n’a été enregistrée depuis trois ans et que cet « énorme déficit de compréhension des fractions » s’observe tout au long de la scolarité. Si le taux d’erreurs diminue, il reste encore trop élevé en seconde générale, où les élèves échouent à 45 % sur des fractions simples. Ces constats viennent confirmer les résultats des enquêtes internationales Pisa (la prochaine évaluation, centrée sur les maths justement, sera dévoilée le 5 décembre) et Timms, qui soulignent le retard considérable des élèves français en mathématiques. Dans cette discipline, la France occupe la dernière place en Europe.
Le mal à la racine
À l’heure où les maths font cette année leur grand retour en classe de première dans les enseignements obligatoires, le Conseil scientifique émet quelques propositions pour prendre le mal à la racine, en introduisant les concepts mathématiques « plus tôt, de façon progressive et intuitive ». Actuellement, c’est au CM1 et surtout au CM2 que les décimaux et les fractions sont introduits conjointement, « ce qui explique sans doute pourquoi les élèves les confondent », souligne le Csen. « Ce brusque saut dans l’abstraction perd de nombreux élèves », ajoute-t-il. Selon lui, les mots « moitié » et « quart » doivent être connus dès le CP. Il estime aussi que l’on peut déjà jouer avec ces concepts de façon concrète dans des activités de partage de mesure ou de lecture de l’horloge. « La méthode de Singapour introduit dès le CE1 les fractions simples, depuis 1/2 jusqu’à 1/6 », glisse-t-il, avant de suggérer de composer et décomposer des formes géométriques, de manipuler des ensembles concrets d’objets ou encore de mesurer. Le b. a.-ba.
Photo d’illustration : Le Csen constate que ce déficit, qui concerne tous les milieux sociaux, s’observe tout au long de la scolarité des élèves. © Marlene Awaad/IP3 PRESS/MAXPPP
21 & 22 septembre 2023