Pourtant Fillon et Juppé sont rentrés en train pour quelques centaines d’euros et encore ! Sarkö ne changera jamais, il est la honte de la France, la caricature la plus humiliante que l’on puisse imaginer des hommes politiques occidentaux modernes. Il a ruiné son parti avec ses magouilles et erreurs multiples et il continue de plus belle pour notre plus grand plaisir…
Opération déminage pour justifier le coûteux voyage de Nicolas Sarkozy qui a utilisé samedi un jet privé de huit places pour la somme de 12 000 euros afin d’assistera des meetings des Républicains dans le Doubs puis à la Baule. Daniel Fasquelle, le trésorier du parti, a livré mardi soir les détails financiers de ce déplacement au regard des révélations du Canard Enchaîné, dans son édition de mercredi.
Selon Daniel Fasquelle, les déplacements Paris-Besançon, Besançon-La Baule puis La Baule-Paris à bord d’un avion privé ont coûté au total 12 000 euros. Dans son édition de mercredi, l’hebdomadaire satirique estime le coût de ces déplacements à 25.000 euros en s’appuyant sur des chiffres de «sociétés d’avions privés». L’utilisation d’un jet privé, «c’était le seul moyen d’être présent dans le Doubs et à La Baule», justifie ainsi Daniel Fasquelle. Outre Nicolas Sarkozy, cinq autres personnes voyageaient à bord de l’appareil, dont l’ex-ministre Eric Woerth, délégué général au projet de LR, précise t-il.
«Ça ne coûte rien au contribuable », a tenu à préciser, à deux reprises, le n°3 des Républicains Laurent Wauquiez. « Entre le Doubs et La Baule, il n’y a malheureusement pas encore de ligne de TGV directe », a aussi défendu ce mercredi le député-maire du Puy-en-Velay sur France Info.
Également présents à La Baule, deux autres ténors du parti, Alain Juppé et François Fillon, ont regagné Paris en train.Daniel Fasquelle indique par ailleurs que l’enveloppe réservée aux déplacements était de 400 000 euros en 2015 et que le parti se situe pour l’heure «en dessous de la consommation de cette enveloppe». Nicolas Sarkozy «prend l’avion quand il ne peut pas faire autrement», ajoute le député-maire du Touquet en assurant que «la situation financière de l’ex-UMP est remise sur de bons rails».
Un audit réalisé fin juin 2014, après la démission de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP, avait révélé une dette abyssale de quelque 74,5 millions d’euros pour le parti. Face à cette situation, la direction provisoire avait aussitôt engagé des économies drastiques poursuivies après son élection en novembre 2014 par Nicolas Sarkozy, qui avait même fait supprimer les dosettes de café gratuites au siège du parti.
En mai dernier, Daniel Fasquelle avait déjà dénoncé un faux-procès après la révélation de l’utilisation d’un avion privé pour deux déplacements de l’ancien chef de l’État, dont un Paris-Le Havre pour un meeting. Ce déplacement au Havre avait été facturé 3 200 € au parti.
Le Parisien.fr et (AFP/JEAN-SEBASTIEN EVRARD)