Systématiquement, les grands dirigeants européens et américains se reconvertissent dans le domaine de la finance et de la banque. C’est une constante, souvent ils viennent de ce monde des banksters afin de détruire les pays à la tête des gouvernements pour revenir ensuite à leur ancien poste lorsque la mission est accomplie. Ce sont des mercenaires de la finance apatride, des soldats dociles et serviles qui font d’ailleurs très bien leur travail, il suffit de le constater.
Comment est-ce possible après la crise de 2008 que l’on hisse à la tête de l’État français un bankster de chez Rothschild comme Emmanuel Macron ? Comment est-ce possible, d’un point de vue intellectuel ?
L’ancien Premier ministre britannique David Cameron, poussé à la démission après son spectaculaire échec au référendum de juin 2016 sur le Brexit, a rejoint une entreprise privée spécialisée dans les transactions financières par cartes de paiement.
L’ex-Premier ministre conservateur a été nommé à un poste de conseiller de First Data Corp., une entreprise américaine qui gère les terminaux de paiement de quelque 6 millions de commerçants dans le monde.
Dans un communiqué diffusé vendredi, le PDG de First Data, Frank Bisignano, se félicite de l’arrivée d’un homme « à l’expérience inestimable et au précieux conseil ».
Depuis son départ de Downing Street, Cameron a enchaîné plusieurs missions bénévoles. Il a notamment assuré la présidence d’une organisation caritative de soutien aux malades d’Alzheimer. Il a aussi donné des conférences rémunérées.
En rejoignant une entreprise privée, il s’inscrit dans les pas d’autres ex-responsables politiques de premier plan, dont ses prédécesseurs travaillistes au 10, Downing Street, Gordon Brown, recruté par le fonds de gestion Pimco, et Tony Blair, qui avait choisi la banque JP Morgan. First Data a refusé de préciser si l’ancien Premier ministre serait rémunéré pour ses activités de conseil.
Le Figaro / Reuters