Enfin un président d’université qui prend la parole et explique l’importance du retour en présentiel des étudiants en raison de l’état catastrophique de la santé mentale de millions de jeunes. On parle de 20 % de pensées suicidaires à cause des restrictions sanitaires gouvernementales aussi stupides qu’inutiles.
Non seulement cette génération est sacrifiée dans le sens de la santé mentale mais également au niveau de la formation universitaire. Il est impossible de transmettre le savoir universitaire de la même manière en amphithéâtre et devant son écran ! Rappelons qu’il est question ici de deux années sacrifiées puisque l’année 2018-2019 a été sabotée à partir du mois de mars dernier et maintenant 2020-2021 ! C’est exactement la même chose pour les écoles primaires, les collèges et les lycées avec l’imposition du masque et bien entendu la déstabilisation de l’enseignement par des restrictions sanitaires aussi absurdes que destructrices. Tout ceci en sachant qu’il n’y a pratiquement pas de morts du tout en dessous de 40 ans ! C’est complètement aberrant et incompréhensible ; les mots manquent pour qualifier cette folie !
Plus personne n’est à l’abri du décrochage ou de la dépression ?
« Le décrochage ne concerne plus seulement les premières années, mais toutes les années, y compris des étudiants qui marchent bien. Le problème est psychologique. Les étudiants sont enfermés chez eux, devant un écran. La vie sociale qui fait partie de la vie étudiante est complètement morte. Je compare cela à des gens assignés à résidence, avec un bracelet électronique. C’est de la prison à domicile, ils le vivent comme cela. On a aussi des personnels, des professeurs qui commencent à montrer des signes de dépression. Un prof devant son écran vit les mêmes frustrations qu’un étudiant devant son écran. Comment voulez-vous que les étudiants aillent bien, si les profs ne vont pas bien ? Chaque jour qui passe alourdit l’ambiance et rend difficile le rattrapage. C’est quelque chose qui est inquiétant et sous-estimé. Cela fait trois mois que l’on dit que la santé mentale va avoir des conséquences plus graves à long terme que la santé physique liée au Covid. »
Vous avez le sentiment que les étudiants des universités ont été oubliés ?
« On est un pays de vieux, on a tendance à sacrifier les jeunes, ce qui est nouveau dans l’histoire. Les étudiants des universités sont les grands oubliés des politiques. Les prépas et les BTS, qui sont des étudiants de 18 ans et plus, vont en cours dans les lycées. On a une France à deux vitesses. L’université est perçue avec des amphis bondés et des jeunes qui font la fête : c’est une caricature. Le défi est là. Fait-on confiance aux universités pour gérer la situation comme elles l’ont fait avant la deuxième vague ? On a l’impression d’être puni alors que l’on a bien fait notre boulot. Les clusters apparus après des soirées étudiantes ne sont plus possibles actuellement. Cette cause de contamination étant écartée, il n’y a plus de raison de ne pas laisser venir les étudiants et les enseignants. Plus tôt on ouvrira les amphis, mieux ce sera. »…