Alors que la presse vient de parler des articles scientifiques qui prouvent le lien direct entre la vaccination ARNm anti Covid-19 et les soucis de menstrues, personne ne fait encore le lien avec la baisse spectaculaire de la natalité en France en 2023 ! C’est tellement effrayant et les conséquences si dramatiques que personne n’a le courage de faire le lien surtout si ces mêmes personnes ont fait la promotion de ces injections toxiques. Il faut dire aussi qu’il faut être sacrément timbré pour faire des gosses dans un monde où les médias passent leur temps à nous expliquer que l’on va tous mourir demain : covid-19, climatisme, guerres…
Du jamais vu depuis 1946. Il n’y a eu que 678.000 naissances en France en 2023, soit 6,6% de mois que l’année précédente, selon les chiffres de l’Insee publiés mardi.
Toutefois, le pays comptait 68,4 millions d’habitants au 1ᵉʳ janvier 2024, soit une nouvelle hausse de 0,3% sur un an. Pourquoi les Français font-ils moins d’enfants ? Comment freiner cette chute de la natalité ? France Bleu fait le point sur ce que l’on sait.
Où en est la natalité française ?
En 2023, 678.000 bébés ont vu le jour, c’est-à-dire 48.000 de moins que l’année précédente. À l’exception de 2021 (léger rebond après les confinements liés au Covid-19), le nombre de naissances chute chaque année en France depuis 2011.
Entre 2014 et 2019, la baisse était de 1,6% en moyenne par an. Elle se poursuit désormais à un rythme plus élevé : -2,2% en 2022, -6,6% en 2023, précise l’Institut national de la statistique. Bien qu’il soit en repli, le taux de fécondité de la France reste le plus élevé de l’Union européenne, avec 1,84 enfant par femme en 2021, selon Eurostat. La moyenne de l’UE atteint 1,53.
Comment expliquer cette baisse ?
L’Insee met en avant un facteur démographique : le nombre de femmes de 20 à 40 ans, soit en âge de procréer, a diminué. Mais surtout, les générations de femmes moins nombreuses procréent moins, peut-être en raison de facteurs sociaux. “Pour fonder une famille, il faut avoir de l’espoir. Or les jeunes générations sont peut-être plus habitées par l’inquiétude quant à leur avenir“, commente auprès de l’AFP Catherine Scornet, maîtresse de conférence à l’Université d’Aix-Marseille.
La conjoncture économique incertaine, marquée par une forte inflation, le contexte de guerre en Ukraine et au Moyen-Orient ainsi que le réchauffement climatique créent ainsi un “climat d’incertitude” qui peut freiner l’envie d’avoir un enfant, ajoute-t-elle.
La sociologue démographe relève aussi des changements d’aspirations : certains décident d’avoir moins ou pas d’enfant du tout pour des “raisons libertaires“, liées à “l’émancipation individuelle“. Ils préfèrent rester libres pour accorder la priorité à d’autres projets. “Les femmes diplômées sont celles qui se projettent le plus en dehors de la maternité, elles s’investissent et s’épanouissent dans d’autres domaines personnels ou professionnels“, précise Catherine Scornet.
Quelles sont les conséquences d’un recul de la natalité ?
Une modification de la structure de la population demande aux États d’adapter leurs politiques publiques. Dans un premier temps, la présence d’un moindre nombre d’enfants a un effet “positif” sur les finances publiques puisque cela signifie “moins de dépenses en matière d’éducation, de soins et d’allocations“, dit à l’AFP Hippolyte d’Albis, professeur à l’École d’économie de Paris. Le pays peut alors investir dans d’autres domaines.
La situation peut se complexifier lorsque ces générations atteignent l’âge adulte : la part de la population active, dont dépend le “dynamisme d’une économie et l’équilibre des comptes sociaux“, risque de diminuer. “On peut toutefois jouer sur d’autres leviers pour accroître la population active : par exemple, favoriser l’emploi des seniors, des femmes ou avoir recours à l’immigration“, ajoute l’économiste. Aujourd’hui, la population active représente quelque 40% de la population totale en France.
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Photo d’illustration : Il y a eu 678.000 naissances en France en 2023, soit une baisse de 6,6% par rapport à l’année précédente © AFP – Aline Morcillo / Hans Lucas
16 janvier 2024