S‘il n’y a pas d’infirmières pour la laver et la maintenir propre, vous vous doutez bien qu’il n’y aura pas de médecins pour la soigner rapidement étant donné qu’il est question ici d’une urgence vitale ! Le gouvernement a détruit l’hôpital public et il est responsable du décès de toutes ces personnes qui arrivent aux urgences hospitalières pour mourir ! Olivier Véran est responsable de ce massacre, il a, à l’instar des autres ministres de la santé, les mains pleines de sang. Il est inconcevable de dépenser 250 milliards d’euros chaque année en soins et être incapable d’accueillir dignement une personne aux urgences et la soigner dans des délais courts comme l’exige la loi.
Après avoir été en contact avec une tante infectée par la salmonellose, Delphine, une habitante de Neuf-Mesnil, a été admise aux urgences de l’hôpital de Maubeuge début septembre. Deux jours plus tard, la quinquagénaire décède. Sa famille, qui pointe des défaillances, vient de déposer plainte pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui.
« Pour moi, on l’a laissée mourir. Comme une bête… » Dans sa maison de Neuf-Mesnil, Manu Wautier ne décolère pas. Sa charge contre l’hôpital de Maubeuge oscille entre incompréhension et douleur, depuis le décès de sa belle-sœur le 5 septembre. Deux jours plus tôt, cette quinquagénaire est conduite aux urgences avec des symptômes alarmants. « Elle avait 41 de fièvre, avec des vomissements et une diarrhée sévère », raconte sa sœur Dorothée Bail. Delphine précise d’emblée aux soignants un détail d’importance : elle a été en contact rapproché avec sa tante, infectée par la salmonellose. Cette dernière est prise en charge au même moment en réanimation…