Ils batifolent distraits sur une terre qui fissure
Lasse de ronger ses morts elle arrive à l’usure
Engloutit des enfants et laisse marcher les vils
Et laisse dormir repus des aveugles en péril
Dont les maîtres héritèrent l’art de la sauvagerie
Qui s’illustre honteusement d’un cruel inédit
En Pampers meurtriers, les aveugles les prirent pour rois
Quand bien même ils marcheraient tous sur les gravats
Du « ni l’un ni l’autre » les aveugles sont partisans
Mais les bords d’une tranchée ne comptent guère que 2 camps
À leurs tours ils seront soumis au monde sans lois
Entre Dieu et satan il n’y pas de 3e voie
Ils ratèrent une fois de plus le virage de l’honneur
Distraits ou satisfaits du règne de la terreur
C’est l’Histoire qu’on répète, encore l’Homme qu’on décime
Personne n’est innocent, le silence est un crime
Les rugissements des fauves ici n’impressionnent guère
Tous ceux qui fuient d’avoir après qu’on les enterre
Un enfant de Rafah ce jour comme adversaire
« Mais où donc trouviez vous la lâcheté pour vous taire ? »
Le tourbillon fou de la connivence des monstres
Happât votre pitié sans en laisser une once
Alors donc vous vécûtes le silence comme réponse
Aux appels des meurtris qui jamais ne renoncent
Lors on fera les comptes quand Tsahal sera tari
Des mamans endeuillées, des pleurs, du sang, des cris
Quand on vous montrera les enfants en débris
Ne faites pas mine de pleurer vous aviez consentis !
Nawelpiks