C’est très grave et pourtant c’est le quotidien des citoyens français qui s’opposent à la tyrannie macroniste ! Après les préfets mythomanes diffuseurs de fake news, voici la procureure qui fiche les manifestants selon leurs opinions politiques avec comme excuse au tribunal des balivernes pathétiques indignes de hauts responsables de l’administration. Le Syndicat des Avocats de France qui a assigné cette procureure indigne devant le tribunal administratif ajoute : “Depuis plusieurs mois, le gouvernement n’hésite plus à prendre des décisions qui sont illégales. Quasiment chaque semaine, ils se font sanctionner par les tribunaux administratifs qui annulent les décisions du ministère de l’intérieur. C’est une situation inédite en France. On n’a jamais eu un tel enchaînement de préfets, et maintenant de procureurs qui prennent volontairement des décisions illégales, et qui en plus les assument quand on conteste. C’est une situation qui n’est pas acceptable.”
Reste à savoir si une plainte pénale sera déposée contre la responsable de ce délit grave qui nous plonge chaque jour un peu plus dans un système dictatorial assumé.
“Est-ce que les Français sont prêts à accepter qu’on mette dans le casier judiciaire “a participé au mouvement de la réforme des retraites” ou “était à telle manifestation” ?
Fichier illégal de manifestants : son existence reconnue lors de l’audience au tribunal administratif de Lille
“C’est honteux, c’est un scandale!” C’est en ces termes que l’avocat du SAF, le Syndicat des Avocats de France a qualifié ce lundi, lors de l’audience devant le tribunal administratif de Lille, l’existence d’un fichier existant au sein du parquet de Lille répertoriant les identités des personnes interpellées et placées en garde à vue ces derniers mois en marge des manifestations contre la réforme des retraites. La procédure fait suite à un article publié par Médiapart révélant l’existence de ce fichier.
Le ministère public reconnaît l’existence du fichier
Le SAF, avec la Ligue des Droits de l’Homme, et l’ADELICO, l’Association de Défense des libertés constitutionnelles avaient assigné en référé la procureure de Lille et le ministère de la justice. La procureure n’était pas présente à l’audience.
Devant le tribunal, les représentants du ministère public ont reconnu l’existence de ce fichier, mais en expliquant qu’il n’y avait pas eu réellement de création d’un fichier, qu’il s’agissait d’une “modalité d’application” de Cassiopée, un logiciel sécurisé utilisé par les magistrats qui répertorie les infractions commises et leurs suivi judiciaire. Il devait permettre, selon ces représentants, de mieux anticiper l’activité du tribunal, notamment sur le besoin de greffiers ou de nombres d’audience supplémentaires à organiser…