Pourtant la solution est très simple, il suffit d’imposer un branchement électrique au sol dès l’arrivée des paquebots à la Joliette afin d’éteindre les moteurs comme ce fut déjà proposé, ce qui permettrait de vendre encore plus d’électricité car vous vous doutez bien que le plein de fuel lourd de ces paquebots ne se réalise pas en France mais dans des ports où le prix est beaucoup moins élevé. Cette pollution catastrophique cause plusieurs centaines de morts chaque année car les cancers se multiplient vu le nombre important – qualitativement et quantitativement – de produits cancérigènes dans l’atmosphère. Du coup, au lieu de parler à longueur de journée de variole du sage qui ne tue pas, il serait intéressant de réagir immédiatement afin de réduire cette pollution et sauver des vies.
Sauf que, ne soyons pas naïfs, lorsque l’on sait qu’un des plus grandes croisiériste au monde, la mafia MSC, fait la pluie et le beau temps à l’Élysée étant donné que le 2e homme le plus fort du pays n’est autre qu’Alexis Kohler, le neveu de la famille Aponte, on imagine que rien ne sera fait…
La mairie a lancé une pétition, déjà signée par plus de 40 000 marseillais afin de demander la mise aux normes des bateaux les plus polluants.
« Les navires les plus polluants, les cargos ou bateaux de croisière doivent se mettre aux normes »
Marseille étouffe. Après des mois de pandémie, les paquebots et les ferrys ont retrouvé un rythme plus habituel qui fait de la cité phocéenne le premier port de croisière de France. Mais avec les températures qui grimpent la pollution est à son comble. La mairie vient d’ailleurs de lancer une pétition. En une semaine, elle a déjà recueilli plus de 40 000 signatures. Preuve s’il en fallait une que les habitants de Marseille en ont assez d’être saturés des fumées toxiques en provenance du port, explique Hervé Menchon, adjoint au maire en charge de la biodiversité : « les navires les plus polluants, les cargos ou bateaux de croisière doivent se mettre aux normes. On demande aujourd’hui une loi qui s’appliquerait partout et qui permettrait de faire évoluer les règlementations. Cela inciterait les armateurs à transformer leurs motorisations, à mettre en place des filtres à particules ou à s’orienter vers une propulsion à vent ou à hydrogène. Il faut qu’ils fassent les efforts nécessaires pour que leur activité économique ne se fasse plus sur le dos de la santé de la planète »…
Anne Mignard
28 juillet 2022