Comment expliquer une telle décision suicidaire alors que nous savons que les sources d’énergie vont se raréfier dès cet hiver en faisant exploser les prix qui, à leur tour, feront des dégâts irréversibles sur l’économie ? Comment est-il possible d’expliquer la prise d’une telle décision en Belgique alors qu’en France des centrales nucléaires fermées vont réouvrir et qu’en Allemagne les autorités reviennent au charbon ! Sans oublier bien entendu l’importation criminelle de gaz de schiste américain… ! Comment est-il possible de se passer de 25 % de la production énergétique du pays en pleine crise mondiale de l’énergie ?
Encore une fois, la Belgique n’a pas besoin d’ennemis, nul besoin d’effrayer la population avec la personnalité de Poutine ou de je ne sais quelle autre menace, les dirigeants belges sont la pire menace qui pèse sur la population. À partir du moment où a été mise en place une élite totalement corrompue qui roule pour d’autres intérêts que ceux de l’État belge, la fin est proche…
Selon la loi belge sur la sortie du nucléaire, le réacteur nucléaire de Doel 3 cessera de fonctionner vendredi après 40 ans d’activité.
Dans les années 1960, la Belgique a choisi l’énergie nucléaire pour produire une partie de son électricité car il n’était plus possible de répondre à la demande croissante d’énergie avec les seules énergies fossiles. Quatre réacteurs nucléaires ont ainsi été construits à Doel et trois à Tihange.
Le réacteur Doel 1 a commencé à fonctionner au début de 1975, suivi plus tard cette année-là par Doel 2. Doel 3 a été lancé en 1982 et Doel 4 a été achevé à la mi-1985.
Vendredi, Doel 3 sera déconnecté du réseau électrique conformément à la loi de sortie du nucléaire. C’est la première fois qu’un réacteur est arrêté en Belgique et survient alors que les prix de l’énergie s’envolent et avant un hiver difficile.
« Nous nous y préparons depuis quatre ans », a déclaré Peter Moens, directeur du site de la centrale nucléaire de Doel.
La puissance totale de la centrale de Doel est de 2 935 mégawatts (MW), contre 3 008 MW pour Tihange . Les deux centrales représentent ensemble 50 % de la consommation annuelle d’électricité du pays, soit l’équivalent de 42 milliards de kWh.
Doel 1 et 2, qui devaient être fermés plus tôt, ont été prolongés de 10 ans et devraient maintenant fermer en 2025.
La Belgique a accepté de prolonger de dix ans la durée de vie de Doel 4 après sa fermeture prévue en 2025. L’amendement à la loi de 2003 sera voté au parlement fin 2023.
Face à la crise énergétique actuelle, des discussions ont eu lieu au sein du gouvernement fédéral pour reporter les préparatifs du démantèlement de Doel 3 afin de garder la possibilité de le redémarrer si nécessaire.
La semaine dernière, la ministre belge de l’Intérieur Annelies Verlinden a demandé à l’AFCN (Agence fédérale de contrôle nucléaire) un rapport sur la possibilité de reporter des opérations qui seraient irréversibles, à l’instar de l’Allemagne, dont le gouvernement a décidé de conserver deux grandes puissances nucléaires plantes en réserve jusqu’au printemps prochain.
En théorie, un report est possible. Lorsque Doel 3 sera déconnecté du réseau, la phase d’arrêt commencera par une période de cinq à six ans pendant laquelle le réacteur est déchargé, les éléments combustibles sont refroidis et l’infrastructure est décontaminée pour se débarrasser de toutes les particules radioactives.
« Aucune opération techniquement irréversible n’a lieu pendant cette phase de cinq ans », explique Moens. Ce ne sera le cas que dans la phase suivante, la phase de démantèlement.
Cependant, un report ou une inversion du processus qui a été préparé depuis quatre ans ne serait « ni sage ni souhaitable » pour des raisons techniques et organisationnelles, a déclaré le directeur de Doel. La commande de carburant, par exemple, prendrait 36 mois et la formation des opérateurs pour faire fonctionner Doel prendrait trois ans.
« On ne nous a pas non plus demandé. Nous n’avons pas l’intention de redémarrer le réacteur. Je n’improvise pas avec la sûreté nucléaire », a déclaré Moens.
Jeudi, lors de la session plénière de la Chambre, le ministre belge de l’Energie, Tinne van der Straeten, a défendu l’arrêt du réacteur, affirmant que la capacité de production serait encore suffisante.
Photo d’illustration :« Nous nous y préparons depuis quatre ans », a déclaré Peter Moens, directeur du site de la centrale nucléaire de Doel. [EPA-EFE/OLIVIER HOSLET]
23 septembre 2022
Titre de l’article original en anglais : First nuclear reactor to be shut down in Belgium
Traduction : Lelibrepenseur.org avec DeepL Translator