Échec patent, en Tunisie, de la Licra qui a tenté de s’y implanter afin de travailler en douce pour les intérêts de l’entité sioniste scélérate et bien sûr contre ceux du peuple palestinien martyr. Le seul objectif de ces structures étant bien sûr de contrecarrer et combattre le mouvement international de boycott de l’entité sioniste (mouvement BDS) en utilisant l’excuse de l’antisémitisme pour faire taire toute contestation. Malheureusement pour eux et heureusement pour la lutte légitime de libération de la colonisation sioniste, leur action a été dénoncée et avortée.
Il est triste de constater que l’ennemi trouvera toujours des traîtres collaborateurs qui accepteront de travailler contre la vérité et la justice. Il est vrai qu’en France ce lobby est très puissant et a déjà gagné depuis longtemps la guerre de la propagande et de la tromperie ; mais c’est loin d’être la cas au Maghreb où il ne faudra leur céder aucun centimètre carré de terrain, ni leur accorder le moindre répit.
La Campagne tunisienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (TACBI) a appris cette semaine qu’un important lobby sioniste français débarque dans notre pays.
La LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), une organisation française connue pour son engagement sioniste et son soutien inconditionnel d’Israël, sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, a annoncé il y a quelques jours le lancement d’une branche en Tunisie.
L’annonce vient d’être supprimée sur instruction du président du groupe tunisien, un certain Achref Sallami.
Ce faisant, LICRA pense couvrir ce qu’elle considère comme faisant partie des siens.
Même le semblant de démenti que LICRA-Tunisie a sorti reconnaît le cordon ombilical qui la lie à LICRA-internationale (avant-dernier paragraphe). De plus pourquoi avoir gardé le nom de Ligue internationale (et non ligue tunisienne) ?
Nous ne sommes pas dupes !
La LICRA France connaît tout sur sa branche tunisienne, même la date d’enregistrement au JO tunisien le 22 janvier 2018 (annoncée dans le communiqué effacé).
Parmi les objectifs annoncés par l’association mère, celui-ci ne laisse aucun doute « faire de la Licra Tunisie un exemple pour le Moyen-Orient, et notamment dans un pays qui a toujours été pionnier dans la défense de l’universalisme. »
Voici un autre article publié par la LICRA France en mai dernier qui ne laisse aucun doute sur les liens entre les deux associations : « Le Jeudi 17 mai 2018 la Licra Tunisie, représentée par son vice-President Amine Jelassi, a participé à une audition organisée par la Commission des Droits et Libertés au sein du Parlement Tunisien ».
De par mon engagement au sein du mouvement BDS en France, je peux témoigner de la virulence des attaques de cette organisation sioniste contre des citoyens et citoyennes, des personnalités et même des municipalités qui soutiennent le peuple palestinien (voir à ce sujet l’article publié par l’Union Juive Française pour la Paix).
Voici l’équipe de la LICRA Tunisie annoncée par la LICRA France
Achref Sallami : Président
Amine Jelassi : Vice-président et chargé des affaires juridiques à la commission juridique
Haifa Ben Chiekha : Trésorière et responsable de la commission culture
Souhayb Khalfet : responsable de la commission de lutte contre la haine sur internet
Anouar Ajmi : responsable de la commission régions et éducation
Professeur Habib Kazdaghli : Président d’honneur et responsable de la commission histoire et mémoire
Corinne Lahmi : Membre d’honneur, coordinatrice et fondatrice de la LICRA Tunisie
Maitre Belhassen Ennouri : Responsable de la commission juridique
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