Là encore, voici la démonstration que les gouvernants des pays européens voisins ne respectent absolument rien. C’est une ingérence grave dans les affaires internes de la France qui doit cesser. Imaginez une seconde que d’autres pays signent une tribune appelant à voter Marine Le Pen ? De plus, faire croire que le choix de l’Europe est celui de la solidarité, de la liberté et de la démocratie n’est rien d’autre qu’une fake niouze lamentable. La gestion catastrophique de la crise sanitaire avec le vol de masques sur les tarmac des aéroports est la démonstration factuelle que l’Europe n’existe pas. De plus, le mini traité de Lisbonne, qui n’est rien d’autre qu’un coup d’État politique, démontre que l’Europe est une tyrannie qui s’est imposée par la ruse, le mensonge et la tromperie. Sans oublier le Canadien mondialiste Justin Trudeau qui a appelé ouvertement à voter Macron !
Plus personne ne respecte l’État de droit en France, les gouvernements européens ne respectent plus du tout les convenances et les règles diplomatiques, c’est le règne du chaos.
Ils redoutent le résultat du 24 avril : les chefs de gouvernement allemand Olaf Scholz, espagnol Pedro Sanchez et portugais Antonio Costa appellent implicitement à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle française, dans une tribune publiée ce jeudi par le quotidien Le Monde.
« Le choix auquel le peuple français est confronté est crucial pour la France et pour chacun d’entre nous en Europe. C’est le choix entre un candidat démocrate (…) et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie », écrivent-ils sans les nommer, disant espérer que les citoyens français choisiront le 24 avril « une France qui défend nos valeurs communes ».
Scholz, Sanchez et Costa constatent la montée des revendications nationalistes, des populismes et de l’extrême droite, en France comme dans les pays qu’ils dirigent, qui font de « Vladimir Poutine un modèle idéologique et politique » et perpétuent « ses attaques contre les minorités et la diversité ».
« Nous ne devons pas l’oublier, même si ces politiciens tentent aujourd’hui de prendre leurs distances avec l’agresseur russe », affirment MM. Scholz, Sanchez et Costa.
Le choix de l’Europe et de la solidarité
« À la lumière de ces éléments, le second tour de l’élection présidentielle française n’est pas, pour nous, une élection comme les autres. Le choix auquel le peuple français est confronté est crucial pour la France et pour chacun d’entre nous en Europe », détaillent les trois chefs d’États dans Le Monde.
Scholz, Sanchez et Costa soulignent les bienfaits de la coopération européenne, notamment renforcée lors de la crise du Covid-19 et alertent sur les risques d’une sortie de l’Union européenne en pointant du doigt les galèrent britanniques, dont les chaînes de transports, d’approvisionnement et de main-d’œuvre ont été profondément déstabilisés par le Brexit.
Ces dirigeants estiment que la France doit continuer à évoluer au sein de l’Union européenne pour garder ses capacités internationales : « Une Europe forte et unie ne limite en rien la souveraineté nationale mais au contraire elle est le seul moyen de garantir que nos pays puissent prospérer et rivaliser avec des puissances autoritaires comme la Russie ».
« Nous avons besoin de la France à nos côtés (…) Une France qui défend nos valeurs communes, dans une Europe dans laquelle nous nous reconnaissons, qui est libre et ouverte sur le monde, souveraine, forte et généreuse à la fois », assurent-ils.
« C’est cette France-là qui est aussi sur le bulletin de vote du 24 avril. Nous espérons que les citoyens de la République française la choisiront », concluent les auteurs de la tribune.
Photo d’illustration : Le chancelier allemand Olaf Scholz. REUTERS/Lisi Niesner
21 avril 2022