La presse américaine a révélé une campagne d’influence menée par le gouvernement israélien. Nommée « Projet Esther », elle mobilise des influenceurs sur TikTok, Instagram et YouTube. Ces créateurs reçoivent jusqu’à 7 000 $ par publication. Leur objectif ? Redorer l’image de Tel-Aviv la génocidaire, en perte de popularité aux États-Unis. En effet, les jeunes Américains critiquent de plus en plus les actions israéliennes à Gaza.
Havas Media, via sa branche allemande, orchestre une partie de cette opération. L’entreprise transfère les fonds du ministère israélien des Affaires étrangères. Par ailleurs, Bridges Partners LLC, une firme américaine créée en 2025, recrute les influenceurs. Ce partenariat soulève des questions éthiques majeures. Les créateurs omettent souvent de divulguer ces paiements. Cela pourrait enfreindre les règles des plateformes sociales.
Yannick Bolloré, PDG de Havas, est directement impliqué. Fils de Vincent Bolloré, il dirige un empire médiatique influent. Le groupe Bolloré contrôle CNews, le JDD et Europe 1 en France. Ces médias adoptent une ligne éditoriale pro-israélienne marquée. Par exemple, CNews relaie des narratifs défendant les actions de l’israël. Le JDD, depuis son rachat en 2021, suit cette tendance. Europe 1 n’échappe pas à cette droitisation.
À l’échelle mondiale, Havas amplifie cette stratégie d’influence. Le budget israélien pour la « hasbara » atteint 150 millions de dollars en 2025. D’ailleurs, des contrats avec Clock Tower X LLC, liée à l’ex-campagne de Trump, renforcent cette campagne. Ces efforts incluent même des tentatives pour biaiser l’IA, comme ChatGPT. Cependant, l’opacité de ces pratiques alimente les critiques.
Cette opération, qualifiée de « guerre informationnelle » par Netanyahu, choque. Le Premier ministre israélien soutient activement ce « huitième front » sur les réseaux sociaux. Les documents du FARA, déposés aux États-Unis, confirment ces révélations. Ils exposent une stratégie sophistiquée de manipulation de l’opinion. La transparence et l’éthique dans les médias sont remises en question. En outre, le rôle des Bolloré dans cette affaire interpelle. Leur influence s’étend bien au-delà de la France.
Deux leçons à retenir de cette nouvelle affaire. Premièrement, les gens qui se rendent complices de la promotion des crimes de guerre de l’entité sioniste en tentant de les minimiser et en diabolisant les Palestiniens vont devoir rendre compte devant la justice à un moment ou un autre. Deuxièmement, ceci démontre à quel point le mensonge est fragile car il a besoin de milliards de dollars pour essayer d’imposer un narratif alors que la vérité est totalement gratuite, elle s’impose d’elle-même.































