Premier point, on aimerait vraiment savoir qui, un tel article peut-il bien intéresser ?!! Comment peuvent-ils oser une photo en une, aussi risible ? Pourquoi nous parler de ses parents juifs algériens ou de sa double vie de famille, divorcé !!! Quel est l’intérêt au niveau informationnel, si ce n’est faire du people ! Cet article est un non article, il ne sert à rien, sauf à avoir donné la parole à un médecin très mauvais qui s’est trompé 100 fois sur les plateaux télé depuis plus d’un an maintenant et qui ne déclare jamais ses nombreux conflits d’intérêts avec Big Pharma. De tout cela, pas un traître mot dans ce torchon de Libé…
Le néphrologue, plus chaleureux qu’imaginé, s’est imposé comme un Cassandre des plateaux télé qui voit le virus dépasser ses pires prédictions.
Lorsque nous demandons à Gilbert Deray de citer les dates importantes de sa vie afin de les indiquer dans le portrait, le 11 septembre 2001 lui vient immédiatement à l’esprit. La réponse est à l’image de sa façon d’être : l’homme ne fait pas de quartier. Autre interprétation : il envisage le pire. Le confinement actuel, qui à ses yeux n’en est pas un, aboutira à un « désastre sanitaire » : « Trois cents morts par jour ? Tout le monde s’en fout ! » Inconnu du grand public avant la pandémie, le professeur et chef du service de néphrologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière est désormais un habitué des plateaux télé. Il se défend d’être un alarmiste : « Au lieu de fermer et de rouvrir sans cesse, vous fermez complètement le pays pendant un ou deux mois, vous rouvrez progressivement et vous vaccinez. » Et le tour est joué. Gilbert Deray dégage une énergie que, comme téléspectatrice, nous apparentions à de l’agressivité ou à de l’autoritarisme, d’autant plus qu’il ne souri…
Photo d’illustration : Gilbert Deray à la Pitié-Salpêtrière, le 22 mars à Paris. (Rémy Artiges/Libération)
1er avril 2021