Vraiment consternant et triste de constater qu’en 2019 et dans une université française, on puisse rencontrer de tels propos racistes chez des jeunes. Nous sommes obligés de constater que la parole raciste s’est libérée à cause d’éditorialistes et de chroniqueurs qui, depuis quelques années, se permettent des propos qui ont été régulièrement condamnés par la justice mais qui n’ont pas empêché ces mêmes chroniqueurs de récidiver quasi quotidiennement.
À l’université de Metz, des propos racistes ont été découverts sur un groupe de discussion entre étudiants.
La direction assure qu’une enquête interne est ouverte. Les élèves ciblés, eux, espèrent que l’affaire se traduira devant les tribunaux.
Des étudiants noirs comparés à des singes, des insultes dégradantes… L’université de Lorraine, à Metz, est secouée depuis vendredi 26 avril par un scandale raciste, révélé sur les réseaux sociaux. Une enquête interne a été ouverte dans l’établissement, quelques heures après que des messages offensants ont été découverts dans un groupe Messenger, tenu par plusieurs élèves.
Ce sont des étudiants de l’université de Metz qui ont choisi de rendre publiques ces captures d’écran, révélant des conversations extrêmement problématiques.
« Ce groupe existe en réalité depuis un an, il a été créé lors d’une soirée d’intégration de la licence », explique à LCI Usman Gueye, étudiant en communication, qui a œuvré à la médiatisation de l’affaire. « Seulement, une étudiante noire avait été ajoutée à ce groupe. Elle l’a quitté récemment et nous a alertés de la présence de ces messages. On y voit très clairement des photos, des vidéos se moquant d’étudiants noirs et des propos racistes. »