Vous allez pouvoir lire ci-dessous un article de France TV Info du 6 novembre 2020 qui osait dire que le Professeur Jean-François Toussaint avait tort d’affirmer à la télévision que les confinements étaient dangereux, aussi bien inutiles qu’inefficaces, avec des conséquences dramatiques sur la population ; notamment sur l’économie et la santé mentale des gens, sans oublier la fermeture dramatique des écoles. Ils ont publié cet article immonde en s’appuyant sur des chercheurs et des scientifiques en affirmant que l’étude utilisée par le Pr Toussaint disait exactement l’inverse ! Selon eux, de nombreuses études internationales appuyaient ce choix du confinement. Le tout, bien entendu, afin de soutenir les décisions gouvernementales et coller parfaitement à la Doxa.
Trois ans plus tard, l’université John Hopkins vient de publier une méta-analyse qui dit exactement l’inverse et qui donne raison au Professeur Jean-François Toussaint. Où sont passés les experts, les chercheurs et les scientifiques de France TV info ? En réalité, nous savons aujourd’hui que les confinements n’ont servi strictement à rien et qu’ils ont eu des conséquences dramatiques sur l’économie via l’utilisation de la planche à billets dont le résultat est l’inflation désastreuse que nous vivons aujourd’hui (pauvreté, chômage, dette…). Sans oublier le retard de traitement des malades, les dégâts causés sur la santé mentale de la population – plus spécifiquement les enfants-ainsi que le retard désastreux sur l’enseignement avec la fermeture des écoles ! Nous constatons aujourd’hui, notamment en Angleterre, en France et en Allemagne une explosion de la mortalité toutes causes confondues avec des dizaines de milliers de décès supplémentaires en 2022 ! Qui est responsable de ce désastre ?
Cela est encore une fois la démonstration que le service public est seul responsable de la désinformation, de la propagande, de la diffusion de fausses nouvelles en s’appuyant sur de faux chercheurs, de faux scientifiques qui sont payés pour mentir et tromper la population.
Le professeur Jean-François Toussaint, médecin spécialisé en épidémiologie du sport, est une des têtes de gondole des rassuristes, ces scientifiques qui relativisent l’importance de l’épidémie, en veut pour preuve une étude qu’il a largement citée ces dernières semaines et qui montrerait qu’il n’y a aucun lien entre la sévérité du confinement et la réalité de la mortalité.
Les travaux auxquels Jean-François Toussaint affirme se référer sont ceux d’une équipe de la Blavatnik School of Governement (BSG), l’un des départements de l’université d’Oxford. À partir de nombreuses données, les chercheurs ont créé un indice de la rigueur de la réaction politique face au virus, en prenant en compte le confinement, la fermeture des écoles, etc.
Problème, interrogés par Désintox, plusieurs membres de l’équipe de recherche affirment que l’étude indique en réalité exactement le contraire de ce que lui fait dire le professeur Toussaint. « Un degré plus faible de rigueur gouvernementale et des temps de réaction politique plus lents, sont associés à plus de décès dus au Covid-19 », conclut l’étude.
D’ailleurs de nombreux autres travaux internationaux ont confirmé que des actions telles que la limitation des rassemblements, le port du masque obligatoire ou les mesures temporaires de confinement étaient efficaces pour réduire le taux de reproduction de la maladie, et donc mieux maîtriser l’évolution d’une épidémie sur un territoire. Ce qui explique que la France et bien d’autres pays, en soient réduits aujourd’hui à opter pour le reconfinement.
6 novembre 2020
Article du Telegraph :
Les fermetures nous ont appris de nombreuses leçons douloureuses. Les économies ne peuvent pas être fermées pendant plusieurs mois sans conséquences.
Que l’impression monétaire inutile alimente l’inflation. Que les fermetures d’écoles ont un effet catastrophique sur l’éducation des élèves. Mais la leçon la plus douloureuse est peut-être que les fermetures d’écoles ont été beaucoup moins efficaces que ce que beaucoup de gens avaient été amenés à croire.
Aujourd’hui, avec le professeur Steve H. Hanke de l’université Johns Hopkins, nous publions de nouvelles recherches qui concluent que les fermetures d’écoles ont été un échec colossal de la politique mondiale et qu’elles ne devraient plus jamais être imposées. Notre méta-analyse systématique des restrictions imposées par Covid a révélé que ces mesures ont permis de sauver entre 1 700 et 6 000 vies en Angleterre et au Pays de Galles. À titre de comparaison, les inflexions de la grippe représentent un fardeau annuel d’environ 20 000 décès dans ces deux pays.
Nous avons utilisé deux approches différentes pour évaluer l’efficacité du confinement en Europe et aux États-Unis au printemps 2020. Nos résultats indiquent que les fermetures ont permis d’éviter environ 3,2 à 10,7 % (6 000 à 23 000 décès dus à la Covid-19 en Europe et 4 000 à 16 000 décès aux États-Unis). Ces résultats se fondent sur toutes les études pertinentes et sont solides lorsqu’on tient compte des biais potentiels. Ils sont en outre étayés par les résultats d’expériences naturelles et par plusieurs études existantes sur le sujet, ce qui renforce leur validité.
Des hypothèses irréalistes
Nos conclusions contrastent fortement avec deux affirmations largement citées de l’Imperial College London.
La première projection, faite en mars 2020, suggérait que l’intervention pourrait sauver plus de 400 000 vies au Royaume-Uni. Cette affirmation reposait en grande partie sur les hypothèses formulées dans le cadre de l’exercice de modélisation des auteurs. La deuxième affirmation, basée sur une comparaison avant/après en juin 2020, suggère que les lockdowns ont permis d’éviter 3,1 millions de décès dans 11 pays. Cette conclusion repose toutefois sur l’hypothèse irréaliste selon laquelle les mesures de confinement sont le seul facteur déterminant des résultats observés.
Réduction de la transmission
Les auteurs n’ont pas tenu compte des changements de comportement volontaires adoptés par les individus, tels que le travail à distance ou l’annulation de réunions privées, qui ont sans aucun doute contribué à réduire les taux de transmission.
Ce dernier point est important. Le choix n’a jamais été entre le confinement et le maintien du statu quo. Si les gens avaient été informés des risques, ils auraient adapté leur comportement en conséquence, mais dans de nombreux pays, on ne leur a jamais fait confiance. Néanmoins, notre méta-étude dévoile une série de charges substantielles que les lockdowns ont imposées à la société, du point de vue économique au point de vue politique.
Une caractéristique unique de nombre de ces charges est leur manifestation tardive. Les mesures de soutien gouvernementales destinées à stimuler la demande globale en sont un exemple frappant. Ces mesures ont entraîné une augmentation de la quantité de monnaie détenue par le public, qui a ensuite provoqué des niveaux d’inflation record dans de nombreux pays. Les fermetures d’écoles ont creusé les écarts de niveau et auront probablement un impact sur les enfants les plus vulnérables pendant de nombreuses années. L’augmentation inattendue du nombre de décès de non-Covidés dans certains pays nous rappelle que les fermetures d’écoles peuvent avoir des effets néfastes à long terme sur notre santé collective. Plus de 650 000 décès ont été enregistrés au Royaume-Uni en 2022, soit 9 % de plus qu’en 2019.
Les “Lockdown Files” du Telegraph offrent un aperçu unique de la manière dont le gouvernement a géré les premières phases de la pandémie. Dans de nombreux cas, il semble que la politique ait été formulée au pied levé, sans tenir compte des coûts et des avantages. Cette situation n’est pas propre au Royaume-Uni. Notre étude montre que les coûts ont été énormes et les bénéfices minimes. Le verrouillage était un outil politique émoussé qui n’a pas atteint son objectif. Pourtant, alors que les graves erreurs commises en 2020 et 2021 commencent à s’estomper dans les mémoires, il existe un risque très réel que cet instrument soit à nouveau utilisé à l’avenir.
Nos conclusions, y compris la pertinence du comportement volontaire, devraient servir de point focal critique à l’enquête Covid-19 du Royaume-Uni. Sinon, nous risquons d’être piégés dans un cycle de répétition des erreurs coûteuses que nous avons commises pendant la pandémie.