Depuis un mois et cette funeste date du 7 octobre 2023, près de 10000 civils ont été tués à Gaza dont un peu moins de la moitié sont des enfants. C’est un massacre, une horreur et, disons le mot, une véritable tentative d’extermination qui est en cours sous nos yeux, avec le soutien et la complaisance des Etats occidentaux. Mais les peuples, eux, ne sont pas dupes… Le 4 novembre dernier, à Washington DC, le peuple américain a montré l’exemple : des dizaines de milliers de personnes, dont des personnalités publiques, ont défilé dans les rues pour protester contre les bombardements massifs à Gaza, s’opposant frontalement à la politique pro-israélienne du gouvernement Biden. Le mois dernier, le 15 octobre, à Rabat, une manifestation monstre a eu lieu devant le Parlement marocain pour dénoncer la politique de normalisation avec l’Etat d’Israël. Désormais, les discussions creuses sur le conflit israélo-palestinien qui reviennent à chaque guerre, telle une vieille rengaine fatale, n’ont plus lieu d’occuper les débats. On ne peut plus se cacher derrière des pseudo-arguments du type : “la situation est trop complexe”, “nous n’avons pas tous les éléments pour comprendre un conflit qui date de 70 ans”… Les médias empêtrés dans un manichéisme ridicule veulent nous obliger à choisir notre camp : Israël et le monde libre ou la Palestine/Hamas et la barbarie. Mais il n’y a qu’un seul camp : celui de l’humanité. À Paris, des humains se sont aussi rassemblés malgré les interdictions des manifestations propalestiniennes par les autorités. Omerta totale… La moindre critique de la politique désastreuse de Netanyahu et des exactions de l’armée israélienne est considérée comme de l’antisémitisme, ou pire, comme une complicité avec le terrorisme. Un groupe de seize sénateurs français souhaite même proposer un projet de loi visant à interdire toute critique du sionisme en l’assimilant explicitement à de l’antisémitisme. Selon les lois proposées, contester l’existence de l’État d’Israël entraînerait une peine d’un an d’emprisonnement. Il y a une quinzaine d’années, quand j’ai quitté le Maroc pour faire mes études supérieures en France, le pays où je suis né il y a trente-cinq ans, je croyais dur comme fer que la République était une terre de liberté d’expression. Quelques années ont suffi pour me rendre compte que cette liberté est – hélas ! – souvent à géométrie variable… La critique d’Israël et de l’extrémisme aveugle de ses dirigeants devrait aller de soi pour un débat sain et équilibré. Mais force est de constater que plusieurs obstacles empêchent un tel débat de se tenir sereinement dans les médias mainstream. Nous ne pouvons plus rester muets… Nous n’avons pas le droit de garder le silence face à tant d’inhumanité. Il est temps de mettre les pieds dans le plat.
D’abord, une fois n’est pas coutume, faisons une concession à la propagande médiatique éhontée : amalgamer antisionisme et antisémitisme est finalement tout à fait logique, je dirais même d’une cohérence implacable. Et ce n’est certainement pas la faute des pro-palestiniens… Tout simplement parce que le judaïsme est venu progressivement se greffer au sionisme jusqu’à en devenir la composante essentielle. Est-il encore utile de rappeler que les premiers sionistes n’étaient pas des juifs pratiquants mais de purs nationalistes ? Que Theodor Herzl, le fondateur du sionisme, était loin d’être un philosémite ? David Ben Gourion, juif non pratiquant et premier président israélien, comparait son entreprise à celle de son illustre homonyme, le roi David. La consonance biblique était déjà présente… À ceci près que lors de la création de l’État d’Israël, les dirigeants sionistes utilisaient le judaïsme comme un moyen pour l’accomplissement de leur projet politique, tandis que de nos jours la situation tend à s’inverser de manière inquiétante… Aujourd’hui, Benjamin Netanyahu cite un prophète biblique en plein discours belliciste : « Nous réaliserons la prophétie d’Isaïe. » Cette citation est d’une extrême importance pour comprendre la véritable teneur de la politique israélienne actuelle, dont la composante messianique (donc religieuse) doit absolument être prise en compte. « Vous mangerez les richesses des nations/Et vous vous glorifierez de leur gloire », voici (entre autres joyeusetés) ce que nous dit la prophétie d’Isaïe, que le premier ministre israélien veut accomplir devant la face du monde. À l’inverse de Ben Gourion qui utilisait la Torah pour accomplir son projet politique, Netanyahu utilise la politique pour accomplir un projet messianique, mais il ne cite pas, comme son prédécesseur, la figure héroïque d’un grand roi, il cite un livre de l’Ancien Testament qui prône la vengeance par la destruction et le meurtre de masse. Il justifie par là l’assassinat de Palestiniens qui cultivent leur terre, leur expropriation sauvage et le vol de leurs oliviers par des colons extrémistes. Il entre en résonnance avec les paroles d’un ministre de son gouvernement qui souhaite envoyer une bombe atomique sur Gaza, ainsi que celles d’une obscure militante politique franco israélienne qui déclare sans ambages qu’il n’y a pas d’innocents à Gaza, légitimant de fait le meurtre de masse d’enfants. Mais tout cela est loin d’être une surprise… Qu’attendre d’autre du chef d’un parti dont le principal inspirateur idéologique est le terroriste sioniste révisionniste Jabotinsky ? Je cite telle quelle la phrase d’un dirigeant du parti sioniste révisionniste qui a sévi contre la population palestinienne à la fin des années trente : « Il faut créer une situation où la vie d’un Arabe ne vaudra pas plus que celle d’un rat. Comme ça, tout le monde comprendra que les Arabes sont de la merde, que nous sommes nous et non eux les véritables maîtres du pays. » Qu’attendre d’autre d’un premier ministre qui considère comme parole d’Évangile (ou dans ce cas il faudrait dire talmudique) les conseils avisés du rabbin de la secte Loubavitch, qu’il évoque dans un discours en employant l’expression sans équivoque : « Notre Maître » ? Ce même rabbin qui, dans une vidéo toujours en ligne, sermonne son disciple Netanyahu car il ne fait pas assez d’efforts pour le retour du Machiah (le Messie juif)… Depuis la fin des années soixante, l’influence grandissante de l’extrémisme messianique dans la politique israélienne ne cesse de prendre de l’ampleur. Pour comprendre d’où vient une telle idéologie et comment elle se traduit dans les décisions politiques de la droite nationaliste alliée aux extrémistes religieux, il faut se référer à l’excellent travail de Charles Enderlin, journaliste franco-israélien de gauche, dans son livre « Au nom du Temple. »* Tant qu’une telle coalition sera au pouvoir en Israël, l’espoir d’une paix durable garantie par l’existence d’un État palestinien est tout simplement une chimère. D’autant plus que toute la classe gouvernante actuelle (de Lapid a Netanyahu) s’accorde sur le fait qu’Israël n’a pas colonisé des territoires mais ne fait que récupérer des terres qui leur ont été accordées par la promesse biblique. Récemment, des manifestants israéliens ont exigé la démission de Netanyahu en le désignant comme responsable des tueries du 7 octobre et de la situation dramatique des otages retenus par le Hamas. Cette contestation a comme un arrière goût amer de déjà vu… Le 4 septembre 1997, alors que Netanyahu exerce son premier mandat en tant que chef de gouvernement, un attentat suicide à Jerusalem fait huit victimes, dont une adolescente de quatorze ans. La mère de la jeune victime n’est autre qu’une ancienne camarade de classe de Netanyahu, et dont le père était un ancien général de l’armée israélienne devenu pacifiste. Juste après la mort de sa fille, elle appelle le premier ministre et prononce ces mots, bruts, sans concession : « Tu as tué ma fille…». Une accusation qu’elle justifiera dans une tribune poignante publiée dans le journal Le Monde Diplomatique en octobre 1997, et intitulée “Bibi, qu’as tu fait ?”** et dans laquelle elle écrit : « je considère son gouvernement comme coupable, indirectement, de la mort de
ma fille et de tous ceux qui ont perdu la vie dans des circonstances similaires. Sa politique est une provocation permanente contre le peuple palestinien. Elle a poussé les kamikazes à commettre ces actes terroristes odieux qui ont coûté la vie à des innocents. » Plus loin, elle traite Netanyahu de « perroquet » lorsque ce dernier insiste sur la « bestialité des terroristes » au lieu de remettre en question sa propre politique destructrice, responsable du massacre aveugle d’innocents. Un ami poète, ardent défenseur de la cause palestinienne, publiait sur les réseaux sociaux, quelques mois seulement avant l’attaque du Hamas, un décompte morbide quotidien (je dis bien quotidien) de Palestiniens tués par l’armée israélienne, la plupart étant de jeunes adolescents dans la fleur de l’âge. Rien, absolument rien ne peut justifier les massacres barbares de civils et d’enfants, d’un côté comme de l’autre, mais il n’y a jamais de fumée sans feu, comme l’a rappelé cette mère juive, héroïque, en invectivant Netanyahu. Force est de constater que le suprématisme est la composante principale de la politique israélienne telle qu’elle est pratiquée actuellement. Ce discours haineux décomplexé qui tend à justifier l’injustifiable est sûrement l’une des conséquences les plus marquantes des événements sanglants que nous observons impuissants. De même, certains représentants d’une gauche aveuglée par ses petits calculs politiciens ont tenté de justifier les exactions du Hamas. Sur les
plateaux des « chaînes info », on retrouve ce conseiller de Netanyahu, insistant sur la responsabilité du Hamas dans les massacres de civils gazaouis, essayant piteusement lui aussi de justifier ce qui ne doit jamais l’être… Ce même représentant de l’extrême droite israélienne (également député de la République) s’est fait habilement clouer le bec dans un débat d’anthologie par l’écrivain Shlomo Sand, lorsque ce dernier lui assénait cette phrase assassine : « Israël n’est pas votre résidence secondaire . » Shlomo Sand qui a décidé de renier sa judéité*** après avoir brillamment montré dans ses ouvrages comment le sionisme a élaboré un roman national et mythique pour parvenir à ses fins, un mythe qui est en train de dépasser le projet politique. Il faut dire qu’à cause de cela, certains de ses coreligionnaires l’accusent sans rire d’antisémitisme… Un autre intellectuel majeur se fait aussi régulierement traiter d’antisémite malgré ses origines juives, et des parents rescapés du ghetto de Varsovie. Il s’agit du politologue américain Norman Finkelstein que je considère comme le plus grand penseur actuel du conflit israélo-palestinien. Dans son essai magistral Gaza : An Inquest into Its Martyrdom (un ouvrage encensé par Noam Chomsky- un autre horrible antisémite ?), écrit lors de la précédente guerre menée à Gaza par l’armée sioniste, il dévoile les véritables causes politiques de la situation à Gaza et déconstruit les mythes qui ont justifié les bombardements au phosphore blanc sur la population civile de l’enclave palestinienne. À commencer par l’épouvantail du Hamas (insidieusement entretenu par la politique israélienne) qui n’est qu’un prétexte pour poursuivre un conflit remontant aux années 1950 et aux fedayins, les combattants de la guérilla palestinienne, jusqu’à l’annexion du Sinaï égyptien et donc de Gaza en octobre 1956. On oublie qu’Israël n’a pas attendu le Hamas pour faire de Gaza une cible de choix, gardant toujours un pouvoir militaire sur cette région même après le soi-disant retrait en 2005. Le fait est que depuis près de 70 ans, Gaza a toujours été une région martyre. La montée en puissance du Hamas n’est que le coup fatal porté aux habitants de cette prison à ciel ouvert… La vérité (qui est toujours une épreuve comme je l’ai montré dans mon essai éponyme) c’est que les « actes terroristes » du Hamas ne sont que l’ultime prétexte pour détruire une bonne fois pour toute cette zone. Le droit à l’auto-défense d’Israël a été repris en chœur par tous les dirigeants occidentaux, dont Biden qui déclarait alors qu’il était encore sénateur, que si Israël n’existait pas, les États-Unis auraient tout fait pour l’inventer… C’est un des nombreux mythes habilement battus en brèche par Finkelstein. Selon le penseur américain, les bombardements massifs et les morts par dizaines de milliers ne sont qu’un moyen de consolider, de manière périodique, la capacité dissuasive de l’entité sioniste, enterrant ainsi tout espoir de paix dans la région. C’est ce qu’on appelle régner par la terreur… Mais le sujet le plus controversé auquel s’est attaqué Finkelstein reste ce qu’il nomme « l’industrie de l’Holocauste », une expression peu heureuse qui désigne la récupération et même l’exploitation honteuse des millions de morts dans les camps nazis à des fins politiques et financières. Une « industrie » qui a été dénoncée une seule fois en France, avec zèle certes, par un jeune écrivain dans une célèbre émission littéraire à la fin des années 80, avant de devenir persona non grata sur les plateaux de télévision… C’est à cette récupération mortifère que l’on assiste depuis un mois de la part des défenseurs de la politique israélienne dans les médias français. À les entendre, le 7 octobre 2023 serait une nouvelle Shoah… Chez les responsables politiques et dans les médias, on assiste à une véritable rhétorique de la Shoah : pogroms, extermination, génocide… Outre le manque de respect flagrant que revêt une telle récupération pour les victimes et les otages du Hamas, c’est aussi une façon de déshonorer la mémoire des victimes de la barbarie nazie. Car ce que font ces gens sans scrupules, c’est utiliser la détresse des familles à des fins politiques… Ni plus ni moins. Tandis que les protestations récentes dans les rues israéliennes réclament le respect pour la détresse des familles, qui passe par la décence et la responsabilité de leurs dirigeants. Ce mécanisme de la récupération politique a été finement analysé par Finkelstein : il faut que l’horreur accède au statut de mythe qui, non seulement deviendra sacré, mais sera utilisé comme caution à des fins peu avouables. On a vu un tel mécanisme s’enclencher après les massacres du 7 octobre dans les kibboutz, quand la fake news des quarante bébés décapités a été honteusement colportée par les médias, comme si la détresse et l’horreur des victimes du Hamas ne suffisaient pas… Il faut toujours monter d’un cran dans le choc des consciences, toujours agiter la fibre émotionnelle au risque de verser dans l’obscénité, afin de justifier l’injustifiable et les massacres par milliers d’enfants innocents à Gaza. Il faut aller voir l’insoutenable, visiter les lieux où l’horreur s’est produite, visionner les vidéos sanglantes des exécutions pour revenir en tant que témoin de cette « nouvelle Shoah ». On a vu des journalistes pleurer à chaudes larmes en direct sur les plateaux de télévision après leur retour d’Israël… Mais on n’a vu aucun de ces journalistes s’émouvoir des larmes de leur confrère, apprenant en direct la mort de son collègue dans un raid israélien qui a fauché l’ensemble de sa famille. Peut être parce que le confrère en question est un journaliste palestinien, donc un terroriste en puissance… J’ai honte pour eux, et je me demande comment ces « journalistes » peuvent se regarder dans une glace. Dès lors, pour Netanyahu et ses thuriféraires, le monde se divise en deux catégories : l’Axe du Mal arabo-musulman, barbare, et le monde libre occidental, porteur de civilisation. On a déjà entendu cela quelque part… Et les choses se sont très mal terminées. Est-il encore utile de préciser qu’un pays qui bombarde sans répit des civils, femmes, enfants, personnes âgées, malades, blessés dans les ambulances et les hôpitaux, réfugiés, dans le plus grand mépris des droits de l’homme, de la convention de Genève et des règles élémentaires de la guerre, ne peut en aucun cas être à l’avant-garde d’une civilisation quelle qu’elle soit ? C’est ce qu’a osé rappeler (héroïquement il faut le dire) le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en affirmant qu’aucun pays n’est au-dessus du droit international et en réclamant un cessez-le-feu humanitaire. Le représentant israélien à l’ONU a répliqué en arborant… une étoile jaune. Si j’étais juif, je l’aurais pris personnellement comme une insulte envers les victimes de la Shoah (la vraie) qui n’auraient jamais cautionné les massacres à Gaza et encore moins accepté de servir de faire-valoir pour une telle entreprise destructrice. Apres ces déclarations, l’ONU qui, par ses résolutions, a toujours été considérée par Israël comme un ennemi idéologique, est devenue un ennemi à abattre pour l’entité sioniste, et les bombardements dans les camps de réfugiés et dans les écoles de l’ONU doivent être analysés dans ce contexte. Je retourne la question posée par le ministre israélien des affaires étrangères au secrétaire général de l’ONU : dans quel monde voulons-nous vivre ? Un monde dans lequel des enfants sont démembrés et d’autres traumatisés à vie dans l’indifférence générale ? Un monde où la détresse humaine sert d’alibi pour des bombardements massifs ? Un monde où des personnes chantent leur joie de voir les missiles s’écraser sur Gaza, se moquent des enfants morts sous les décombres quand d’autres tentent de faire passer les victimes des attaques du 7 octobre comme des victimes collatérales d’un conflit qui n’a que trop duré ? Aucune vie n’est collatérale. Aucun être humain qu’il soit juif ou musulman, ne mérite de voir son enfant mort sous ses yeux à Gaza ou Ashkelon… Personne. C’est avec les larmes aux yeux que je pose cette question, en rendant hommage au cri de détresse adressé à Netanyahu par cette mère de famille israélienne qui vient de perdre sa fille dans l’horreur de la guerre : Qu’avons-nous fait ? Peut-on encore justifier ce qui ne doit jamais l’être : la mort d’enfants par milliers et la destruction de toute une région sous nos yeux impuissants ? Une chose est sûre : cette guerre est celle de trop. C’est peut être ce conflit qui fera basculer le monde dans une barbarie inhumaine. Le tribunal de l’Histoire nous jugera en nous adressant cette question fatidique : Qu’avons-nous fait ? Qu’avons-nous fait pour arrêter la guerre et dénoncer ce qui doit l’être ? Mais ce que je crains le plus, c’est une autre forme de jugement. Celui de ma fille qui, le jour ou elle sera en âge d’apprendre l’horreur qu’ont vécu les Gazaouis dans les livres d’histoire, viendra vers moi pour me dire avec ses yeux innocents qui sont le miroir impitoyable de mon âme : « Et toi papa qu’as-tu fait ? » J’espère de tout cœur pouvoir lui donner une réponse qui soit véritablement à la hauteur. J’espère pouvoir lui dire que son père a contribué à l’avènement d’un monde meilleur où la haine et la cruauté n’ont plus leur place. Pour l’heure, je considère ce texte comme une petite pierre, modeste mais je l’espère solide, à l’édifice d’un monde plus juste et plus humain.
Ali Benziane, 6 novembre 2023.
Né en France, Ali Benziane est un poète, écrivain et essayiste marocain. Il est l’auteur du
livre “L’épreuve de vérité : que nous révèle l’après-Covid ?” publié en 2022 aux éditions Fiat
Lux.
- * Charles Enderlin, Au nom du Temple : Israël et l’irrésistible ascension du messianisme juif (1967 – 2013),
Seuil, 2013. - ** https://www.monde-diplomatique.fr/1997/10/PELED_ELHANAN/4971
- *** 3 Shlomo Sand, Comment j’ai cessé d’être juif : un regard israélien, Flammarion, 2013.