Voici le résultat direct de ces confinements criminels aux conséquences dramatiques ! Ils sont en train de détruire des pays entiers, rendre fous des jeunes et moins jeunes pour un risque très faible.
Plusieurs élèves qui fréquentent des écoles secondaires de la Montérégie ont subi une surdose après avoir consommé un médicament contrefait, ce qui inquiète des parents.
Dans une lettre transmise mercredi à l’ensemble des parents d’élèves qui fréquentent les différentes écoles secondaires du Centre de services scolaire Marie-Victorin (CSSMV), la directrice de la santé publique de la Montérégie, Julie Loslier, fait état de « plusieurs cas de surdoses » survenus dans les dernières semaines auprès de jeunes âgés de 15 à 17 ans qui avaient consommé des comprimés vendus comme du Xanax.
« Dans la plupart des cas, ces jeunes ont dû être transportées à l’urgence par ambulance », indique le CSSMV dans un courriel acheminé aux parents, dont Le Devoir a obtenu copie.
Le Xanax est le nom commercial de l’alprazolam, un médicament de la famille des benzodiazépines qui est généralement utilisé pour ses propriétés tranquillisantes.
« Cependant, des contrefaçons ou une revente dans un contexte non médical sont observées et peuvent entraîner de graves conséquences », prévient la Dre Julie Loslier, dans une lettre de deux pages.
Ces médicaments contrefaits, dont la présence a pris de l’ampleur dans les dernières années dans la rue et dans les écoles du Québec, « sont souvent contaminés par des substances nocives », poursuit-elle.« Nous n’avons pas eu de signalement de surdose mortelle chez des adolescents. Toutefois, comme les comprimés vendus sont contrefaits, il est difficile de prédire leur contenu. Selon les substances consommées et leur quantité, une surdose mortelle est possible », confirme d’ailleurs au Devoir Chantal Vallée, du département des communications du CISSS de la Montérégie-Centre.
Inquiétudes
La réception de cette lettre a semé l’inquiétude auprès de Reine Bombo. La mère de famille, dont le fils fréquente une école secondaire du CSSMV, est également la commissaire parent représentante du secondaire au sein du centre de services.
« C’est sûr que ça inquiète parce qu’on se rend compte qu’il y a une accessibilité de cette drogue-là pour nos jeunes », s’alarme-t-elle.
Dans sa lettre, la Dre Julie Loslier constate que ce médicament contrefait est souvent vendu pour la modique somme de 2 dollars aux jeunes. Certains élèves se font même offrir celui-ci gratuitement. « Après ça, les jeunes reviennent » pour s’en procurer de nouveau, constate Mme Bombo.
« On est très inquiets », ajoute la mère de famille, qui aimerait savoir combien d’élèves au secondaire ont subi une surdose à ce médicament dans la région. Or, « ces données sont confidentielles », indique Mme Vallée, du CISSS de la Montérégie-Centre.
« Nous ne pouvons pas donner d’indications sur le nombre de cas ni sur les secteurs touchés. Puisque la substance est présente en Montérégie, la santé publique a préféré faire preuve de prudence et aviser l’ensemble des parents d’adolescents », ajoute-t-elle.
Photo d’illustration : La présence de ces médicaments contrefaits a pris de l’ampleur dans les dernières années dans la rue et dans les écoles du Québec. © Marie-France Coallier Le Devoir
Zacharie Goudreault
2 avril 2021