Cette ITW rend compte de la médiocrité des élites politiques et des sales histoires dans lesquelles elles pataugent. Au lieu de gérer le pays, au lieu d’améliorer la situation des 65 millions de Français, elles se chamaillent sur des détails, qui a couché avec qui…
L’ancienne ministre se livre aux journalistes du journal Le Monde sur certains des secrets les plus sulfureux de sa personnalité et va plus loin encore…
On le savait déjà : les deux journalistes d’investigation du Monde, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, auteurs d’enquêtes implacables sur Nicolas Sarkozy et François Hollande (entre autres), ont le chic pour faire parler les personnalités qu’ils interrogent. Dans leur série “Têtes brûlées”, déclinée cet été dans le journal, ils démontrent encore leur talent pour tirer les vers du nez de leurs interviewés. Après des portraits doublés d’entretiens de Christine Angot, Jérôme Lavrilleux et Cyril Hanouna, qui ont déjà fait parler d’eux ces dernières semaines, ils se sont attaqués à Rachida Dati. L’article, intitulé “Rachida Dati, l’ingouvernable”, a été mis en ligne ce jeudi sur le site du Monde. Et c’est peu dire que l’ancienne ministre de la Justice s’est livrée aux deux journalistes. La jeune femme, née d’un père marocain et d’une mère algérienne, ayant grandi avec ses 11 frères et sœurs dans la banlieue de Chalons-sur-Saône, raconte comment elle a gravi les échelons, le plus souvent au culot et avec abnégation. Elle commente aussi son rapprochement de Nicolas Sarkozy, avant la campagne présidentielle de 2007 et la relation qu’elle a entretenu ensuite avec lui.Sur ce sujet, première mise au point : non Rachida Dati n’a pas eu de relation amoureuse avec Nicolas Sarkozy, comme la rumeur l’a longtemps laissé entendre quand elle fut portée au ministère de la Justice et par la suite. “On a dit qu’on avait couché ensemble, mais c’est absurde !”, lâche-t-elle tout de go dans le Monde, sans plus de précaution verbale. Et de poursuivre : “Je ne suis pas du tout son type. Il me tapait dans le dos comme un copain de régiment, et moi je l’appelais Jean-Claude Dusse”. Rachida Dati décrit alors cette proximité amicale, presque de “bons potes”, qu’elle entretenait avec le chef de l’État. Proximité gâchée, selon elle, par le premier cercle des sarkozystes qui a toujours vu d’un mauvais œil la percée de cette jeune “beurette” ambitieuse. Une “arriviste” qui sera même jugée “dangereuse” selon la narration qu’en fait la principale intéressée.
La députée européenne n’a jamais manqué une occasion pour répondre aux questions des journalistes avec une gouaille bien à elle, que les deux journalistes du Monde font ressortir à travers l’interview. Elle a accepté de se confier aux journalistes à une seule condition : “Ne me faites pas passer pour une dingue !” déclare l’ancienne garde des Sceaux.
“Ce qui me vexe le plus, c’est qu’on dise que j’ai couché avec tout le monde”
Malgré les rumeurs les plus folles qui circulent, à propos de ses prétendues relations, Rachida Dati reste droite dans ses bottes. Pourtant, la maire du 7e arrondissement de Paris a connu des heures compliquées suite à sa grossesse, en 2009. L’ancienne ministre accouche alors dans la plus grande discrétion… Ou presque. Le monde de la politique, lui, est bel et bien au courant de l’heureux événement et l’épie, afin de connaître la véritable identité du père. “Je n’avais rien dit parce que c’était ma vie”, confie-t-elle. Après la naissance de Zohra Dati, en janvier 2009, certains sarkozystes vont aller jusqu’à envoyer des émissaires à l’hôpital dans le but de connaître l’identité du père et, qui sait, dévoiler une relation compromettante. Il faut dire qu’on évoque alors un émir qatari, un Premier ministre espagnol, plusieurs stars de la télé, de la politique et même une liste de huit amants… Rachida Dati finira par dévoiler le nom du principal intéressé : l’homme d’affaires Dominique Desseigne contre lequel elle […]
Lintern@ute