La kalachnikov, une arme automatique très meurtrière et répandue à des millions d’exemplaires dans le monde. | Photo : Ouest-France.
C’est quand même un délit très grave en ce sens qu’il s’agit de l’importation d’armes de guerre dont on ignore la destination finale réelle, d’autant qu’il est permis de penser qu’avant cette découverte douanière, d’autres armes aient pu passer sans attirer l’attention, mettant ainsi au jour une véritable filière. Une remarque vient immédiatement à l’esprit en ce qui concerne la nature de ces armes ; si les explications du capitaine étaient véridiques, pourquoi détenait-il des kalachnikov ? Étant israélien, il aurait dû être en possession d’armes israéliennes de marque Uzi. C’est ce qui laisse penser que ces armes pouvaient être destinées à alimenter un réseau et par les temps qui courent, on peut raisonnablement penser qu’il peut s’agir d’un réseau terroriste. L’option pour des kalachnikovs permet, en effet, en cas d’enquête, de brouiller les pistes et d’écarter tout risque d’une remontée vers des fournisseurs israéliens, ce qui n’aurait pas été le cas si les armes avaient été des Uzi. Il reste que cette affaire devrait donner à réfléchir et être prise très au sérieux.
Le capitaine d’un cargo israélien sera jugé en correctionnelle d’ici la fin de l’année pour avoir été trouvé en possession de deux Kalachnikovs dans sa cabine, à Saint-Malo.
La saisie des deux armes, des Kalachnikovs, ainsi que d’une centaine de munitions remonte au milieu des vacances de Pâques, et n’avait pas fait l’objet de communication officielle.
Rien à voir avec la crainte des attentats, mais c’est tout simplement le résultat d’un contrôle des douanes au port de Saint-Malo qui a débouché sur cette découverte.
En cas d’attaque
L’officier israélien était étonné. Il a expliqué que la pratique était courante et approuvée par les autorités de son pays pour pouvoir se défendre en cas d’attaque.
En France, cette détention est illégale, et il sera poursuivi pour importation d’armes de guerre.
Les armes et les munitions ont été saisies, et le capitaine a […]
Ouest France