Encore une nouvelle affaire de mise en examen concernant le Front National ; cette fois-ci, il sera question du directeur de campagne de Marine Le Pen, David Racheline. Les accusations sont identiques à celles du détournement d’argent public des fonds européens puisqu’il s’agit, selon cet article, de détournement d’argent du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais au profit de la campagne présidentielle de 2012, du Front National . Toutes ces mises en examen commencent à faire vraiment tache, surtout si on y ajoute l’affaire du micro-parti Jeanne et l’affaire Riwal impliquant Monsieur Frédéric Chatillon…
Le parquet de Lille a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de fraude du groupe Front national au conseil régional de Nord-Pas-de-Calais.
Le directeur de campagne de Marine Le Pen figure parmi les collaborateurs visés.
Après l’enquête sur les assistants parlementaires européens du Front national, Marine Le Pen se voit soupçonnée d’avoir fourni un emploi fictif à son directeur de campagne, David Rachline. Dans son édition de mercredi, Le Canard Enchaîné évoque l’ouverture par le parquet de Lille d’une enquête préliminaire pour détournements de fonds publics au conseil régional de Nord-Pas-de-Calais (Hauts de France aujourd’hui), durant la période 2010-2015. La justice s’interroge sur la nature exacte des travaux accomplis par les collaborateurs du groupe Front national qui se serait appuyé sur 35 collaborateurs, contre 12 au PS et 8 à l’UMP.
L’un des salariés déclarés à l’époque n’est autre que David Rachline, l’actuel directeur de campagne de Marine Le Pen. A-t-il bénéficié d’un emploi fictif? «C’est absolument faux», dément Jean-Richard Sulzer, qui fut secrétaire général de Marine Le Pen dans le Nord en 2012. «Le poste de David Rachline était réel. Nous avons partagé les mêmes locaux à Hénin-Beaumont. Etant une très bonne plume, il travaillait comme rédacteur et il a bien vécu une période héninoise. Cette enquête fera chou blanc» promet le frontiste.
Une « peau de banane »
Mais comment explique-t-il l’ouverture d’une telle enquête? Pour Sulzer, si la justice a voulu se pencher sur le sujet, c’est sans doute parce que le turn over des collaborateurs du groupe FN était effectivement très important durant cette période. Selon nos informations, le tempérament réputé difficile d’un responsable frontiste local, aurait été la cause principale de ces mouvements.
Affirmant ne pas avoir été au courant de cette enquête, Jean-Richard Sulzer estime aussi que cette affaire relève davantage d’un coup politique, destiné, selon lui, à affaiblir Marine Le Pen. «C’est une peau de banane jetée à quelques encablures de la présidentielle. Il n’y a jamais eu de pouponnière d’emplois fictifs dans le Nord. Bien sûr, l’objectif est d’atteindre sa campagne via son […]
Emmanuel Galiero – Le Figaro