On voit clairement via cette information que cette association n’avait aucune assise populaire et vivotait grâce aux subventions d’état et à la couverture médiatique absurde qu’elle avait sans commune mesure avec sa réalité sociale, sa présence concrète sur le terrain. Une pure stratégie de subversion et d’ingénierie sociale à la mode SOS Racisme… Aujourd’hui on a même la stratégie inverse, le SOS Racisme à l’envers de Dieudonné/Soral et compagnie qui a le même objectif.
EXPULSION – Ce mardi matin, l’association Ni Putes Ni Soumises a été expulsée de ses locaux parisiens situés dans la Maison de la Mixité. En cause : une dette locative de près de 140.000 euros, selon le bailleur Paris Habitat.
Les faits se sont déroulés aux alentours de 9h30. Ce mardi matin, l’association Ni Putes Ni Soumises (NPNS) a été évacuée de ses locaux parisiens situés dans la Maison de la Mixité, au 70 rue des Rigoles, dans le 20e arrondissement de Paris. “Ils sont venus très tôt avec des camions, ils ont tout vidé et tout fermé. Ils ont pris les dossiers des victimes, nos ordinateurs…”, raconte l’association à LCI.
Contacté par LCI, le bailleur Paris Habitat évoque une dette locative d’un montant de 139.828 euros à ce jour. “L’association se trouvait en situation d’impayés depuis 2010”, explique le service communication de Paris Habitat. Pour tenter de régler la dette, “un protocole a été signé en 2013 pour un plan d’apurement de la dette”, qui s’élevait à l’époque à 44.789 euros. “Ce plan, qui prévoyait des mensualités sur deux ans en plus des paiements de loyers courants, n’a pas du tout été respecté.”Propositions de relogement et courriers sans réponse
Paris Habitat affirme avoir fait plusieurs propositions de relogement à l’association ces dernières années. Des propositions refusées. “Depuis, nous n’avons jamais eu de réponse à nos courriers ou à nos tentatives de contact par téléphone et sur place.” Sur ce sujet, les deux camps se renvoient la balle. Selon NPNS, “les logements proposés n’avaient pas d’accès pour les personnes handicapées et/ou se trouvaient dans des quartiers beaucoup trop en périphérie”.
Concernant les courriers sans réponse, l’association dit avoir tenté pendant une quinzaine de jours de prendre contact avec le bailleur, sans succès. “En tant que nouvelle équipe (Stéphanie Rameau, la présidente actuelle, a pris ses fonctions il ya une quinzaine de jours, ndlr), nous avons essayé de les joindre car on était conscients de la dette”, explique cette dernière.Des subventions en bernePour justifier de tels impayés, NPNS évoque la “baisse drastique de ses subventions ces dernières années”, notamment en 2015. “Encore récemment, nos subventions pouvaient s’élever à 800.000 euros par an. L’année dernière, nous avons reçu 19.400 euros”, regrette Stéphanie Rameau. Conséquence : l’équipe du collectif est passée de quinze salariés à zéro. “Nous avons dû tout réorganiser pour ne travailler qu’avec des bénévoles professionnels, ajoute-t-elle. On a tous un boulot à côté, y compris moi.” […]