Sujet important : – et c’est « le Monde » qui le dit, pas un obscur site conspi !- Les choix éditoriaux des médias conduisent à un stress dans le public, une peur et une inquiétude qui dépriment et font chuter le moral. Il serait intéressant de connaître l’impact de ces infos négatives quotidiennes, en masse et en continu, sur la santé mentale des gens, sur leur tension artérielle, sur leur diabète, leur ulcère… !
Il s’agit carrément de fatigue informationnelle selon la Fondation Jean Jaurès qui vient de publier un rapport. Si on additionne 2 années de covidisme fou, 24h/24 et 7j/7, suivi par la crise économique/inflation causée par la guerre en Ukraine, le tout ponctué par une nouvelle épidémie de Monkeypox théoriquement extrêmement dangereuse (qui a fait pschiiiit), on est en droit de se poser la question d’un tel choix éditorial. D’autant que ces infos catastrophiques sont elles-mêmes ponctuées par des faits divers d’assassinats, tortures… insupportables.
De fait, de plus en plus de Français ont décidé d’arrêter de s’abreuver de messages aussi négatifs et anxiogènes d’autant que de plus en plus de gens pensent que les médias mentent, ils n’ont plus confiance en eux comme l’a démontré une enquête du Reuters Institute. Sans oublier la violence de plus en plus importante des débats où les insultes fusent, l’irrespect est total (cf. affaire Boyard/Hanouna/Bolloré), il n’est plus question de discuter pour argumenter et essayer de comprendre, il est question de chaos.
Selon cette étude du Reuters Institute, 29% des Français seulement ont confiance dans les médias, autrement dit : 71% n’ont pas confiance, ce qui est dramatique pour la caste journalistique. Plus il y a de médias, de journalistes, de chroniqueurs, d’émissions, d’enquêtes… moins les gens y croient car ils savent que les médias sont corrompus, ils sont possédés par quelques milliardaires oligarques qui décident de la ligne éditoriale comme l’a démontré le documentaire de France 2 sur Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ? (2016).
L’afflux toujours plus touffu de nouvelles anxiogènes les déprime. Qu’ils trouvent les informations trop compliquées, trop négatives ou pas assez fiables, ils font le même constat : ça va mieux depuis qu’ils ont arrêté.
Sanae, 25 ans, a « compris que quelque chose partait en cacahuète » après avoir passé plusieurs soirées les yeux écarquillés, dans le lit de son appartement bruxellois, à se demander comment elle réagirait si la guerre arrivait jusque chez elle. Et que pourrait-elle faire face à une catastrophe climatique, des inondations comme au Pakistan, ou des incendies comme cet été dans…