Comme toujours, nous avons la confirmation ici que cette molécule a causé des milliers de malformations graves qui vont coûter des milliards à la sécurité sociale et ce malgré l’avertissement connu de tous depuis des décennies concernant ce risque de malformations pour les patientes enceintes sous traitement à la Dépakine ! Malgré ce énième scandale sanitaire à grande échelle, il n’y aura, comme toujours, aucune sanction contre les responsables de ce terrorisme pharmacochimique.
L’agence du médicament et de l’Assurance maladie a rendu une première évaluation jeudi 20 avril, faisant état de malformations majeures provoquées par la Dépakine chez 2.150 à 4.100 enfants depuis la première commercialisation en 1967.
L’affaire de la Dépakine devient de plus en plus sensible. Commercialisé par le laboratoire pharmaceutique Sanofi depuis 1967, cet antiépileptique a provoqué des malformations majeures chez 2.150 à 4.100 enfants qui y ont été exposé pendant la grossesse.
Le risque d’observer ces malformations est quatre fois plus élevé chez les enfants nés d’une femme traitée par valproate (substance active de la Dépakine) pour une épilepsie, par rapport aux enfants non exposés in utero à cette molécule. Il l’est deux fois plus lorsqu’elle est traitée par valproate pour troubles bipolaires, selon l’étude.
Ces résultats inquiétants ont été rendus publics jeudi 20 avril par l’agence du médicament et de l’Assurance maladie qui a mené une première évaluation sur l’ensemble de la période de commercialisation de la Dépakine (1967-2016) et de ses dérivés avec lesquels les mères ont été traitées pendant la grossesse pour épilepsie ou troubles bipolaires. « L’étude confirme le caractère tératogène (cause de malformations, ndlr) très important du valproate (la substance active de la Dépakine, ndlr), a déclaré le Docteur Mahmoud Zureik, directeur scientifique de l’ANSM et co-auteur de l’étude. Autour de 3.000 malformations majeures, c’est particulièrement élevé ».
Une utilisation en baisse
Depuis 2015, le valproate ne peut être prescrit aux femmes enceintes ou en âge de procréer qu’en cas d’échec aux autres traitements disponibles dont le risque est bien moindre. On observe « une baisse d’utilisation du valproate et de ses dérivés de l’ordre de 30% ces deux dernières années chez les femmes en âge de procréer comparée aux deux années précédentes, a relevé Monsieur Zureik. Et nous voulons que cette baisse s’accentue ».
Car l’étude a bien montré que la Dépakine est responsable d’anomalies du système nerveux comme le spina bifida (absence de fermeture de la colonne vertébrale) cause de décès et de paralysie, d’anomalies cardiovasculaires ou encore des organes génitaux externes.
Malformations, troubles autistiques…
Alors qu’il est disponible sur le marché des médicaments depuis 1967 pour soigner l’épilepsie et depuis 1977 pour traiter les troubles bipolaires, les cas de malformations étaient connus depuis le début des années 80. De même qu’en 2000, le risque accru de retards du développement et de troubles de type autistiques a été mis en évidence.
Concrètement, un enfant exposé à la Dépakine pendant la grossesse a 10% de risque de naître avec une malformation et 30 à 40% de troubles du développement neuronale.
14.000 victimes ?
Avant la publication des résultats de l’étude menée par l’agence du médicament, de nouveaux éléments accablants ont été divulgués dans le cadre de la publication du livre Dépakine, le scandale sanitaire le 6 avril. Un livre écrit par Marine Martin, présidente de l’association de victimes de la Dépakine Apesac et lanceuse d’alerte dans cette affaire. Un ouvrage qui estime que 14.000 victimes ont été causées par la Dépakine. « Des chiffres extrêmement […]