48h après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, le président américain pousse un peu plus son délire en reconnaissant les villes bibliques de Sodome et Gomorrhe comme capitales de la communauté LGBT.
Par cette déclaration, Trump se déclare en faveur de l’établissement à Sodome et Gomorrhe d’un foyer national homosexuel.
Déclaration de Trump
L’histoire est un éternel recommencement. Dans une série de tweets qui reprennent les accents de la déclaration de Balfour de 1917, le président américain a fait part de sa volonté d’aider la communauté LGBT à construire un état sur la terre de Sodome et Gomorrhe, conformément aux récits bibliques. Trump a motivé sa décision par les violences subies par la communauté homosexuelle, victime d’homophobie, partout dans le monde. Trump va même plus loin en reconnaissant d’ores et déjà les deux villes comme capitales de la communauté.
« Les États-unis d’Amérique envisagent favorablement l’établissement à Sodome et Gomorrhe d’un Foyer national pour les homosexuels et emploieront tous leurs efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif. Je reconnais solennellement les villes sus-citées comme capitales de ce nouvel état à construire. Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération LGBT. » fait savoir le président américain sur twitter.
La communauté LGBT rejette l’offre
L’Association internationale lesbienne et gay (ILGA) a décliné, par la voix de son secrétaire général, l’offre du président américain. « C’est bien gentil d’avoir pensé à nous, mais l’ILGA et la communauté LGBT dans son ensemble ne sauraient s’associer à cette démarche qui s’apparente par bien des aspects au colonialisme ». L’ILGA rappelle à Trump que Sodome et Gomorrhe sont avant tout des villes bibliques et qu’il serait irresponsable, voire, dément de vouloir assigner la cartographie du monde aux récits religieux. « Il doit certainement y avoir dans Sodome et Gomorrhe (que les hypothèses des uns et des autres situent quelque part dans l’actuelle Jordanie) des gens. ça s’appelle en l’occurrence les Jordaniens. Désolé, mais nous ne pouvons pas voler la terre des autres. Nous ne sommes pas des sionistes.»
Nazim Baya – El Manchar
Journal satirique algérien