Donald Trump provoque un tollé international. Il lie une aide de 20 milliards de dollars aux élections argentines. Cette décision arrive après sa rencontre avec Javier Milei le 14 octobre 2025.
La menace publique de Trump
Trump accueille Milei à la Maison Blanche. Il annonce un swap de devises massif pour sauver le peso. Pourtant, il pose une condition claire. « Si Milei perd, nous ne serons pas généreux », lance-t-il. Par ailleurs, le président américain cible les législatives de fin octobre. Ces midterms menacent la majorité de La Libertad Avanza. Trump ajoute : « Nous ne perdrons pas notre temps avec l’Argentine. »
Milei, fidèle allié libertarien, remercie chaleureusement ce soutien. Il voit là un bouclier contre l’opposition de gauche. Ce n’est rien d’autre qu’une trahison des intérêts de l’Argentine soumise à Washington.
Crise économique en Argentine
L’Argentine affronte une inflation à plus de 200 %. Les réformes choc de Milei déclenchent des grèves massives. Sans aide extérieure, le pays risque le défaut de paiement. Le FMI participe déjà aux négociations. Mais Trump impose son veto personnel. Cette ingérence soulève des doutes sur la souveraineté argentine. Cependant, les marchés réagissent violemment. Le peso chute de 5 % après les déclarations. Les investisseurs craignent une escalade géopolitique.
Réactions féroces en Argentine et ailleurs
L’opposition argentine hurle à l’ingérence électorale. Des manifestations éclatent à Buenos Aires. « C’est du néocolonialisme pur », accuse un leader péroniste. En Europe, Le Monde dénonce une « menace ouverte ». Les analystes parlent de violation de la Charte de l’ONU. Sur X, les hashtags #HandsOffArgentina explosent. D’un autre côté, les partisans de Milei jubilent et trouvent cette humiliation normale ! Il est pourtant au pouvoir depuis quelques années et est en partie responsable de ce marasme. Ils saluent Trump comme un « frère d’armes » contre le socialisme !
Enjeux géopolitiques globaux
Cette tactique renforce la diplomatie musclée de Trump. Les États-Unis usent souvent d’aides conditionnées. Mais lier cela à un vote franchit une ligne rouge inacceptable. En conséquence, la Chine observe de près. Pékin pourrait courtiser Buenos Aires en cas d’échec. Le FMI appelle à la prudence multilatérale.
Les Argentins voteront dans deux semaines. Le sort de l’aide pèse sur chaque bulletin. Trump redessine les alliances en Amérique latine. Cette affaire expose les failles de la démocratie mondiale qui n’existe plus si elle a toutefois existé un jour. L’aide économique devient un outil de chantage. L’avenir de Milei – et de l’Argentine – reste suspendu et incertain.

























