Une chose est certaine, l’explosion du prix de l’énergie ou des matières premières agricoles ne touchera certainement pas les voyous qui nous gouvernent et qui touchent en moyenne 15 000 € par mois (entre les députés et les ministres…) !
Alors que les Etats-Unis discutent avec l’Union européenne pour interdire les importations de pétrole russe, Moscou a mis en garde lundi contre des « conséquences catastrophiques pour le marché mondial » de la mise en place d’un tel embargo. Selon le vice-Premier ministre russe, chargé de l’Énergie, Alexandre Novak, « la flambée des prix risque d’être imprévisible et d’atteindre plus de 300 dollars pour un baril, voire plus ». Ce dernier a également brandi la menace de stopper le gazoduc Nord Stream 1 qui alimente l’Europe en gaz.
Alors que les Etats-Unis discutent avec l’Union européenne pour interdire les importations de pétrole russe et que Washington est prêt à agir seul en cas de refus des pays européens, dont beaucoup de dépendent grandement des importations énergétiques en provenance de Russie, Moscou a mis en garde lundi contre des « conséquences catastrophiques pour le marché mondial » de la mise en place d’un tel embargo. Selon le vice-Premier ministre russe, chargé de l’Énergie, Alexandre Novak, « la flambée des prix risque d’être imprévisible et d’atteindre plus de 300 dollars pour un baril, voire plus », a-t-il affirmé, cité par les agences de presse russes.
Pour ce dernier, il est impossible de remplacer rapidement les livraisons du pétrole russe vers le marché européen par celles d’une source alternative.
« Cela prendra plusieurs années et ce sera bien plus cher pour les consommateurs européens qui seront les victimes principales d’un tel scénario » a-t-il averti.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a frôlé dimanche les 140 dollars vers 23h00 GMT, proche de son record absolu de juillet 2008 où il avait tutoyé les 150 dollars.
Un pétrole a 300 dollars ferait bondir les prix à la pompe à plus de 3 euros le litre pour le SP95. En effet, dans le Parisien, Francis Pousse, le président des distributeurs de carburant (hors grande surfaces) chez Mobillans, le syndicat des métiers de la distribution et des services de l’automobile, explique qu'”un dollar d’augmentation du baril entraîne entre 0,7 centime et 1 centime d’euro d’augmentation à la pompe”. Déjà, avec un baril à 250 dollars (230 euros), le litre de SP95 atteindrait presque la barre des 3 euros (2,87 euros)…